24 heures chez Carrefour Bon App'Lille
Le Bon App’ de Lille est le huitième du nouveau concept snacking de proximité de Carrefour. à la tête de cette franchise, Jérôme Dewyndt y valorise son expérience préalable dans la restauration pour satisfaire des clients aux profils différents.
Situé en face du Printemps – institution du commerce lillois –, le Carrefour Bon App’ a rapidement trouvé sa clientèle ou plutôt ses clientèles. « En semaine, nous servons surtout le personnel des nombreux bureaux aux alentours ; en fin de journée plutôt des étudiants, et le week-end, notamment le dimanche, nombre de touristes », se réjouit Jérôme Dewyndt, locataire-gérant de cette franchise. Depuis le 20 septembre, il mouille le maillot quinze heures d’affilée et sept jours sur sept : «Je veux réussir cette ouverture », assure-t-il sans détour. Voici les temps forts de son quotidien !
6 h 30-7 heures, la journée démarre
Jérôme arrive à 6 h 30 pour préparer l’ouverture, bientôt rejoint par Rémi et Sarah, deux de ses quatre collaborateurs en poste ce mardi. Cinq fois par semaine pour le frais et les PGC, il faut réceptionner le camion de livraison qui arrive tôt, centre-ville oblige. Et aussi lancer la première cuisson de pains et viennoiseries, sans oublier de mettre en place les fonds de caisse, tout en prenant le temps de boire un café avec l’équipe. Les premiers clients arrivent, attirés notamment par la machine à presser les oranges bien visible à l’entrée du magasin : « Elle en a pressé plus de 1 800 en quatre semaines », lance-t-il.
de 8 à 10 heures, passage des commandes et vérification des caisses
Alors que Rémi et Sarah ont bien avancé dans le réassortiment et le facing des rayons, Jérôme contrôle les ruptures et prépare sa commande sur le logiciel Méti à passer avant 10 heures pour une livraison « A pour C ». « Une ouverture est toujours compliquée, car on n’a pas de comparatif, à plus forte raison pour un nouveau concept. Pour éviter les mauvaises surprises, je vais passer en procédure de réassort automatisé, qui permet de fixer un seuil d’alerte pour limiter les ruptures », précise Jérôme. La commande envoyée, il compte, consolide les caisses et remarque les écarts éventuels.
de 10 h 30 à 14 heures, préparation des sandwichs et rush du déjeuner !
Dans l’arrière-boutique, outre le point chaud (four à pains, viennoiseries), se trouve la kitchenette pour préparer les sandwichs frais et le snacking chaud, ainsi que le bureau de Jérôme, format vaisseau spatial. « Nous proposons quatre sandwichs et pensons enrichir rapidement l’offre au-delà des thon-mayo, jambon-beurre, jambon-fromage ou poulet… », suggère Vianney Sockeel, conseiller de franchise Carrefour proximité région Nord, en visite ce matin-là. Les clients déboulent, en sachant que la pause de midi draine en deux heures plus de 40 % de l’affluence du jour.
Après-midi réassort et contrôle des DLC
Le rush du midi passé, c’est le moment de la repasse dans les rayons, du peaufinage de facing et du contrôle bi-hebdomadaire des DLC courtes pour les produits frais en rayons et aussi dans la chambre froide au sous-sol. « On relance également les cuissons des cookies, donuts et autres muffins », poursuit Jérôme. Juste avant de voir passer, en fin d’après-midi, les nombreux étudiants lillois.
de 20 à 21 heures, nettoyage et fermeture
Le flux commence à ralentir, il est temps de s’occuper du nettoyage (magasin, machines à café, à presser les oranges, four de cuisson, cuisine…), avant la clôture des caisses, le contrôle de la chambre froide au sous-sol et le baisser de rideau du Bon App’ vers 21 h 10. Après quinze heures sur place, il est temps de souhaiter bonne nuit à Jérôme... Pour mieux rempiler le lendemain !
Jérôme commence à préparer les commandes du jour, qui seront passées avant 10?heures et livrées deux jours après, dès 6?h?30 du matin.
Jérôme Dewyndt, le sens du service et de la proximité.
10H00
Avant la pause du déjeuner, qui draine en deux heures plus de 40?% de la fréquentation quotidienne, Jérôme prépare les sandwichs frais.
Après-midi
Rémi, l’un des quatre salariés, contrôle les DLC courtes des produits frais dans les rayons et aussi en chambre froide.
Les atouts du Bon App’ lillois
- En face du Printemps, dans un quartier de bureaux, il dispose d’une zone de chalandise très captive en semaine.
- à 200 mètres à peine de la Grand’Place, il accueille nombre de touristes le week-end, notamment le dimanche.
- Un mois après son ouverture, avec plus de 120 passages caisse par jour, il réalise un chiffre d’affaires supérieur au Bon App’ d’Arras.
- 50 m2 : la surface de vente du magasin
- 4 : le nombre de salariés
- 5,50 € : le panier moyen
- 2 : le nombre de TPE
- 600 : le nombre de références, dont 40 % pour la MDD Bon App’
- 7 : le nombre de jours d’ouverture hebdomadaire (du lundi au samedi de 7 à 21 heures, le dimanche de 11 h 30 à 19 h 30)
De la restauration à la proximité
Ch’ti d’origine, Jérôme Dewyndt, 44 ans, a débuté chez Carlson Wagonlit où, rapidement, il a été nommé responsable d’un plateau d’affaires à Villeneuve-d’Ascq. Une expérience de dix ans qu’il a enrichie, entre 2011 et 2015, comme adjoint de direction dans trois restaurants Flunch de la métropole lilloise. Puis, après une expérience de six mois dans le restaurant de la compagnie de ferry DFDS Seaways, il décide de reprendre une formation pour devenir manager dans la grande distribution. C’est lors de son stage dans le Carrefour Express de Merville (62) qu’il décide de rejoindre la branche proximité du distributeur. Après une formation dans le magasin école de Carrefour à Santes (LSA Proxi n° 2) et trois stages en magasin, dont le Bon App’ d’Arras, il devient locataire-gérant de celui de Lille en septembre. « Je peux y valoriser mon expérience dans la restauration et exprimer pleinement mon sens du service et de la proximité », se réjouit-il.