5 idées reçues sur les piles alcalines
Faciles d’accès, économiques et idéales pour les appareils peu énergivores, les piles alcalines sont omniprésentes dans les foyers français. On les utilise quotidiennement, mais est-ce qu’on les connaît vraiment ? Démêlez le vrai du faux à travers cinq idées reçues sur ces piles.
Les piles alcalines sont obsolètes
FAUX. Chaque année, 1,2 milliard de piles et de batteries sont vendues en France. Et sur ce marché dynamique, les piles alcalines dominent sans conteste puisqu’elles représentent 80 à 85 % des ventes. Selon Sandrine Isambard, Sales & marketing manager pour la division Grand Public de GP Batteries, l’un des leaders du secteur, « on retrouve dans chaque foyer entre 100 et 120 piles ». Neuves, en cours d’utilisation ou en attente de recyclage, les piles à usage unique sont donc encore omniprésentes dans le quotidien des Français.
La composition d’une pile, c’est tout simple
FAUX. Si rien n’est plus facile aujourd’hui que de changer de chaîne avec sa télécommande, la composition des piles alcalines l’est un peu moins. Ce type de pile est en effet constitué d’un grand nombre de matériaux : acier, zinc, manganèse, graphite, soude ou encore potasse.
C’est l’assemblage de ces différents éléments qui permet à la pile de fonctionner : les piles alcalines utilisent concrètement l’énergie d’une réaction chimique. Deux électrodes, la cathode (pôle positif) et l’anode (pôle négatif) sont plongées dans une solution faisant office de conducteur. Lorsque ces deux électrodes sont reliées à un consommateur électrique, le circuit est alors fermé : une décharge se créée au sein des électrons favorisant la circulation électrique d’un pôle à l’autre de la pile.
Ce n’est pas un produit innovant
FAUX. Les piles alcalines sont innovantes à plusieurs niveaux. Tout d’abord, en termes de performance : la qualité d’une pile se mesure principalement à sa durabilité. L’indice IEC, sur une base 100, donne ainsi la moyenne des performances des piles mises en vente. Avec de réelles différences selon les fabricants : « Chez GP Batteries, nous sommes à minimum + 50 % sur notre entrée de gamme et + 200 % pour nos produits haut de gamme », explique Sandrine Isambard.
Mais l’innovation des piles alcalines passe aussi par leur mise en avant en rayon. Grâce à un packaging novateur, GP Batteries veut séduire les clients au moment de leur achat : entièrement fabriqué en carton et avec une encre conçue à base de soja, l’emballage de ses piles alcalines est désormais 100 % recyclable. Autre astuce, il est plus facile à ouvrir et désormais refermable.
Fabriquer des piles jetables, ça pollue
VRAI et FAUX. Comme toute source d’énergie, les piles alcalines restent des produits qui ont un coût environnemental. Mais il est possible de mieux faire. Et c’est une bonne nouvelle, car selon une étude réalisée par Infopro Digital en avril 2022, 86 % des consommateurs se déclarent désormais impliqués dans les questions environnementales. Pour répondre concrètement à cette problématique, GP Batteries a repensé sa chaîne de production : « 94 % des déchets issus de la fabrication de nos produits sont ainsi revalorisés », explique Sandrine Isambard. Le fabricant a obtenu la certification « Zero Waste to Landfill » (niveau Gold) décernée par l’organisme indépendant américain UL. Pour GP Batteries, le passage à un packaging 100 % recyclable permet aussi de baisser son impact environnemental, d’autant plus que la taille de ses emballages a été réduite de 30 % cette année.
Les piles alcalines, ça ne se recycle pas
VRAI et FAUX. Les piles alcalines sont difficiles à recycler : une composition avec plus de cinq matériaux différents complique leur reconversion. Mais selon Corepile, l’éco-organisme sous agrément d’État assurant la collecte et le recyclage des piles et batteries, 7 à 8 000 tonnes de métaux sont tout de même récupérés chaque année en France. Le recyclage des piles alcalines relève de la responsabilité du fabricant : l’Union Européenne a fixé un objectif de 45 % de piles recyclées, actuellement respecté dans l’Hexagone.
Il existe des solutions techniques pour traiter les piles alcalines collectées avec pour but principal de séparer les métaux présents : la pyrométallurgie, utilisant la voie thermique, et l’hydrométallurgie, passant par la chimie.
Si les piles alcalines ont un impact environnemental, il est néanmoins possible de faire évoluer le produit, comme GP Batteries le prouve, tout en favorisant sa collecte et son recyclage. Les piles rechargeables, plus durables, recyclables à 90 %, représentent une vraie alternative à mettre en avant en magasin.
Contenu proposé par GP Batteries