A lire jeudi dans LSA: Aéroville, Beaugrenelle, One Nation Paris, comment marchent ces centres 6 mois après leur ouverture?
Trois centres franciliens ouvraient à quelques semaines d’intervalle à l’automne 2013. Aéroville, le 17 octobre ; Beaugrenelle, le 23 octobre, et One Nation Paris le 4 décembre. Quelque six mois plus tard, alors que nombre de rumeurs plutôt alarmistes couraient sur la santé de certains de ces "nouveaux nés", LSA a voulu en savoir plus. En interrogeant non seulement les gestionnaires de ces centres, mais aussi nombres d’enseignes "embarquées", ainsi que des experts. A lire dans le numéro de LSA de jeudi prochain, 15 mai.
Daniel Bicard
\ 07h30
Daniel Bicard
A peine avaient-ils ouvert leurs portes que les rumeurs commençaient à courir ! De "c’est une véritable catastrophe, il n’y a personne, le désert de Gobi !" à "on y voit bien du monde…. mais seulement les week-ends". En passant par "il y avait une telle affluence que les parkings étaient inaccessibles". Oui, ils ont fait «jaser » les Aéroville, ouvert le 17 octobre 2013 dans l’aire aéroportuaire de Roissy-Charles-de-Gaulle, Beaugrenelle, une semaine plus tard, le 23, dans le 15e arrondissement de Paris, et One Nation Paris le 4 décembre, nouveau maillon d’outlet premium près de la zone commerciale de Plaisir aux Clayes-sous-Bois (Yvelines).
Les chiffres de fréquentation à six mois
La vérité dans tout ça ? LSA a voulu la savoir en interrogeant non seulement les gestionnaires de ces centres, mais aussi nombres d’enseignes "embarquées", ainsi que des experts. Et le tableau est beaucoup plus nuancé qu’attendu… Avec de solides (auto)critiques certes, mais aussi le satisfecit de plusieurs enseignes. Vous trouverez dans le magazine LSA du jeudi 15 mai (numéro 2319), non seulement les chiffres ‘‘officiels’’ – c’est-à-dire communiqués par les gestionnaires- de fréquentation à six mois, mais aussi ceux projetés en année une, soit pour cette fin d’automne 2014.
Connecter, brancher, fidéliser…
Vous y vérifierez, une nouvelle fois, les grands principes de fonctionnement à mettre en œuvre pour ne pas rater la mise à l’eau de ces grands paquebots commerciaux. D’abord : établir en priorité la connexion avec la zone de chalandise la plus immédiate, quelles que soient, au-delà, les visées futures du centre (touristes, région). Ensuite, "brancher" le centre avec les réseaux routiers et transports en commun non seulement physiquement, mais dans les habitudes des visiteurs par voies de repérages sur place, et de communication (site en ligne, etc.). Faire vivre, enfin, ces centres en semaine, par des animations, des opérations de fidélisation, etc. Plus encore quand ils connaissent les "fastes" des ouvertures dominicales.