Avec l’e-commerce, le monde est à portée de clic !

Alimenté par la croissance du commerce en ligne et l’intérêt des e-acheteurs étrangers pour le « made in France », le développement à l’international devient une évidence pour les e-marchands. Il impose toutefois de respecter certaines règles, et de suivre quelques conseils.

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Avec l’e-commerce, le monde est à portée de clic !

En progression de 14,2 % (1), le marché du e-commerce en Europe n’a jamais été aussi florissant. En Amérique du Nord, les transactions en ligne atteignent 438 milliards de dollars (2). Elles caracolent en Asie avec une croissance de 20 % (2). En France, 64 % des e-marchands (3) vendent à l’export. Par définition, Internet n’a pas de frontières : les premières commandes de l’international arrivent parfois aux e-commerçants sans même qu’ils aient besoin de démarcher les prospects étrangers. La disparition des barrières s’impose naturellement.

Pour Maryline Esnault, directrice du développement de l’International à La Poste, « l’international peut représenter une formidable opportunité de croissance pour le commerce en ligne. Seulement, certains freins, comme le paiement, le suivi et le retour des colis, les langues ou les douanes, doivent être préalablement levés pour offrir la meilleure expérience possible aux e-acheteurs ».

Des opportunités de développement

Il n’en faut pas moins pour adopter les bons réflexes, et prendre en compte les particularités nationales. À titre d’exemple, les Européens ont un panier moyen inférieur à celui des e-acheteurs américains, mais leur fréquence d’achat apparaît plus importante. Parmi les marchés les plus adeptes du commerce digital, le Royaume-Uni, l’Allemagne et les Pays-Bas affichent leur dynamisme.

Avec 264 millions d’e-acheteurs, l’Europe représente d’ailleurs les trois-quarts des colis expédiés chaque année en dehors de nos frontières, en priorité à destination des pays frontaliers. Proches géographiquement et culturellement, les pays européens présentent l’avantage de ne pas nécessiter forcément d’adapter les produits. La Belgique constitue ainsi le premier débouché à l’export des retailers français. Des e-commerçants qui bénéficient de démarches administratives, légales et douanières allégées au sein de l’espace Schengen.

À présent, la Chine, l’Australie, le Japon et l’Amérique du Nord, confirment leur engouement pour le « made in France ». « Il y a de belles opportunités de développement à saisir », confirme Maryline Esnault.

Les fondamentaux de l’export

Si le digital dope les ambitions internationales des e-commerçants, il ne doit pas faire oublier pour autant les fondamentaux imposés par un développement à l’export, à commencer par une étude d’opportunités. Cette entrée en matière vise à analyser la pertinence et l’adéquation de l’offre avec la demande locale. Pour les analystes, il est nécessaire d’intégrer la taille des marchés, d’étudier la concurrence, ou bien encore d’évaluer la complexité – réglementaire ou juridique - de chaque pays. Sur le plan commercial, l’enjeu est de définir les produits aux potentiels de vente les plus porteurs, et d’ajuster les politiques tarifaires en fonction des zones géographiques retenues.

En effet, les clients internationaux recherchent avant tout des produits de qualité qui ne sont pas disponibles sur leurs marchés, mais qui se révèlent adaptés à leurs habitudes de consommation, ou à leurs attentes. Aux côtés de la mode, de la santé et des objets électroniques, les secteurs les plus porteurs pour les retailers en ligne restent la cosmétique, la maroquinerie et les produits gastronomiques (moutarde, thé…).

Distribution, paiement, logistique… des spécificités locales

À l’heure des premiers pas à l’export, le choix des canaux de distribution occupe également une place importante. Il dépend bien souvent des pays. En Chine par exemple, le e-commerce est prépondérant, notamment par le biais des réseaux sociaux et des places de marché. Afin de répondre aux particularités de ce pays, La Poste a créé La Boutique France. Présent sur les plus grandes places de marché transfrontalières chinoises – Tmall Global (groupe Alibaba), Kaola (groupe Netease), et JD Worldwide – le site de vente multimarques garantit aux e-marchands français l’accès, en seulement deux mois, à une offre globale : mise en ligne des produits, gestion des commandes, paiement. La solution clef en main intègre aussi l’expédition, le dédouanement et la distribution jusqu’au domicile des e-acheteurs chinois.

Les modes de paiement diffèrent aussi d’un pays à l’autre. Dans certaines régions, l’usage peut être le paiement à la livraison, comme en Pologne. Il est donc important d’évaluer les risques avant de définir sa stratégie à l’export en considérant ces aspects financiers, tout en intégrant la fluctuation des taux de change.

Enfin, pour les candidats à l’exportation, la clef du succès sera de combiner une logistique internationale à des spécificités locales. Les pratiques d’achat et les taxes varient en effet considérablement selon les marchés. Il apparaît bien souvent nécessaire de faire appel à un partenaire expert, en charge de l’expédition des marchandises. Cette solution garantira des livraisons de qualité et des délais respectés.

Les partenaires de l’export

In fine, tout développement à l’export s’accompagne d’un investissement financier. L’étude des opportunités de marché, les choix en matière d’organisation et d’investissement marketing, permettront de construire un business case précis. Des dispositifs d’aides (assurance, avance de trésorerie, crédit d’impôt à l’export…) associés à l’expertise de Business France ou de la Banque publique d’investissement (Bpifrance) sauront toutefois limiter les risques.

Partenaire du grand saut à l’international, Colissimo accompagne également les e-commerçants au quotidien, avec des outils de pilotage (conseils, études, solutions sur mesure…) à forte valeur ajoutée. Grâce à un réseau regroupant des organismes postaux du monde entier et des partenaires privés – et à sa connaissance des marchés locaux –, le leader français de la livraison BtoC est au service des e-commerçants français tentés par l’aventure.

Avec La Poste, l’e-commerce cross-border est à portée de clic !

(1) Étude commanditée par RetailMeNot – éditeur de Ma Reduc et Poulpeo – et réalisée par le Centre for Retail Research à Nottingham, Royaume-Uni, 2017.

(2) Global Commerce Report 2017 de l’Ecommerce Foundation.

(3) Étude PayPal et Ipsos, 2015

Les solutions de La Poste

Pour exporter en Chine, La Boutique France : www.laboutiquefrance.fr

Et toujours, pour vos expéditions à l’international

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En savoir plus : www.laposte.fr.entreprise/livraison-et-logistique

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