
Depuis sa création en 1927, le whisky écossais Ballantine’s s’est construit sur l’exportation, notamment en Amérique du Sud. Et les Brésiliens ont pris pour habitude d’y ajouter une rondelle de citron vert. En France, premier marché pour la marque, la mode des whiskys aromatisés au miel ou aux épices (lire Hors série Boissons du 6 mars) se popularise. Alors, Pernod a eu l’idée de produire son premier Ballantine’s aromatisé, en s’inspirant de la coutume brésilienne. Le Ballantine Brasil est un Ballantine’s Finest (vieilli au moins trois ans) dans lequel ont macéré des écorces de citron vert (PVI : 17,50 € les 70 cl).
« Les citrons verts viennent du Brésil », assure Mélanie Bardeau, chef de groupe whiskys chez Pernod. Ballantine’s Brasil peut se consommer pur, allongé de limonade ou en cocktail, façon caïpirinha. Un élixir plus facile à boire que les Ballantine’s classiques (Finest, 12 ans, 17 ans, 21 ans). Comme les autres whiskys aromatisés, il a pour cible les « consommateurs occasionnels de whisky », détaille Mélanie Bardeau. Ballantine’s Brasil titre 35° et perd du coup l’appellation whisky. Cet élixir est rebaptisé « Spirit Drink ». Pernod a l’intention de mettre en avant ce produit lors d’animations et d’en faire un pilier de la marque.
Les plus
Le Brésil va être à la mode, carla Coupe du monde de football, puis les JO, en 2016, s’y dérouleront.
La macération d’écorces de citron vert rend cet élixir plus sophistiqué qu’un simple whisky aromatisé.
Le moins
Ni le nom ni l’étiquette (juste un tout petit demi-citron)ne soulignent la présence d’écorces de citron vert.