Boeuf : Londres salue la condamnation de la France

Londres s'est félicité de la condamnation de la France par la Cour européenne de justice (CEJ), au sujet de l'embargo français sur le boeuf britannique.
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"Nous nous félicitons de la décision de la CEJ, nous étudions en ce moment le jugement et attendons que la Commission européenne donne maintenant son commentaire sur cette affaire qui est après tout la sienne", indique une porte-parole du ministère britannique de l'Agriculture. La CEJ a jugé "illégal" jeudi le refus français de lever l'embargo sur les importations de viande bovine britannique et la Commission européenne doit désormais donner à la France un "délai raisonnable" pour lever effectivement l'embargo qu'elle a maintenu en raison des risques liés selon elle à la maladie de la vache folle. La Cour européenne de justice avait été saisie par la Commission européenne du refus de la France de lever son embargo sur les exportations de boeuf britannique. Un embargo total avait été décrété en 1996 au niveau européen en raison de la maladie de la vache folle. Mais, en 1999, la Commission européenne avait ensuite enjoint aux Etats membres d'autoriser à nouveau les importations de viande britannique après la mise en place d'un régime très contraignant de contrôles. Le principal syndicat agricole britannique a estimé de son côté que l'Union européenne devrait imposer des "amendes" à la France si ce pays maintenait son embargo sur les importations. Si la France maintenait son embargo malgré la décision de la Cour européenne de justice, "l'Union européenne devrait imposer avec sévérité des amendes punitives et la France doit se demander si elle peut rester membre de l'Union européenne", a déclaré sur la BBC-radio Ben Gill, président du National Farmers Union (NFU). "Ils (les Français) doivent décider s'ils font partie de l'Europe", a-t-il insisté. "Ce n'est pas seulement avec cette décision qu'ils (les Français) violent la loi européenne", a ajouté le responsable syndical. "Le mois dernier, ils avaient pris la décision unilatérale d'interdire les importations de boeuf, principalement allemand, pour des raisons protectionnistes", a-t-il affirmé. Ben Gill s'est refusé à appeler à boycotter les produits français, en cas de maintien de l'embargo. "Mais je crois que les consommateurs devraient faire leur propre choix", a-t-il souligné.

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