Bulleit, le plus français des bourbons
MHD, distributeur en France des spiritueux de LVMH et de Diageo, arrive sur le marché des whiskys américains avec Bulleit, un bourbon haut de gamme à l’histoire originale.
MHD, distributeur en France des spiritueux de LVMH et de Diageo, arrive sur le marché des whiskys américains avec Bulleit, un bourbon haut de gamme à l’histoire originale. En effet, Bulleit a été créé par un Français, Augustus Bulleit, qui avait émigré aux États-Unis vers 1820. À Harrison County, dans l’Indiana, il commença à distiller une eau-de-vie forte en seigle d’après ce qu’il savait de la distillation de cognac. Las !, vingt ans plus tard, alors que son affaire avait bien évolué, il disparut mystérieusement lors d’une livraison. Cependant, la famille Bulleit se transmit la recette de génération en génération. En 1987, Tom Bulleit, vétéran de la guerre du Vietnam et ex-avocat, ressuscita cette recette contenant plus de seigle qu’un autre whiskey. S’il appartient depuis 2002 au géant britannique Diageo, Tom Bulleit, aujourd’hui septuagénaire, reste un fervent ambassadeur de cette marque haut de gamme (27 € les 70 cl). Bulleit jouera dans la même cour que les versions premium de Jack Daniel’s (Gentleman et Barrel), Woodford Reserve (Brown Forman France) et Maker’s Mark (RFD). « Le bourbon est la seule catégorie des spiritueux où le premium pèse 5% des volumes, remarque Cedrick Maurel, chef de groupe pôle Reserve chez MHD. D’habitude, c’est plutôt 1%. » MHD souhaite prendre son temps pour commercialiser Bulleit, référencé depuis six mois chez Monoprix. Fin 2016, la marque devrait s’inviter dans les foires aux whiskys de la GMS avant une diffusion plus large, en 2017.
LE PLUS
Les whiskys américains sont en pleine expansion (+ 10,5% en volume en 2015, selon Iri).
LE MOINS
Il commence à y avoir beaucoup de références de bourbons haut de gamme sur le marché alors qu’elles ne pèsent que 5% du segment en valeur.