Ces 4 tendances étonnantes de la consommation pendant le confinement
Depuis le 16 mars, outre la hausse importante du CA en grandes surfaces alimentaires, cette période laisse apparaître des comportements de consommation bien différents de ceux habituellement observés. Iri propose une rétrospective de la consommation pendant cette période. Avec 4 tendances.
1/ La préoccupation hygiéniste
«Avant le 11 mai et le déconfinement qui nous conduira à analyser la consommation sous un angle différent, il nous a semblé intéressant de «figer» ce qu’a été notre consommation pendant cette période historique du confinement", explique Iri. Voici pourquoi cette semaine nous publierons chaque jour une analyse de la consommation de ces Français confinés. Aujourd'hui, la notable préoccupation hygiéniste.
2/ le "faire soi-même
« Après la préoccupation hygiéniste évoquée hier, nous poursuivons notre « saga » sur la consommation en confinement. Aujourd’hui, « le faire soi-même ». Nous en avons beaucoup parlé, c’est LA tendance majeure du confinement. Si la variable « temps disponible » diminuera après le confinement, la croissance de ces catégories pourrait se poursuivre avec la variable « budget serré », comme cela fut le cas pendant la crise de 2008. Quoi qu’il en soit, le confinement aura permis aux Français de « faire », notamment dans l’enceinte de leur cuisine »
3/ les p’tits plaisir du quotidien.
En cette période inédite et difficile, les Français se sont avant tout concentrés sur les achats essentiels. La ruée vers les pâtes, le riz, le papier toilette ou encore le pain de mie a largement été commentée. Pour autant, même si la fameuse « premiumisation » des achats a disparu depuis le début de la crise sanitaire, les Français ont toutefois cherché à ménager quelques parenthèses de petits plaisirs « accessibles » dans un quotidien plus que perturbé.
4/ La "débrouille"
Aujourd’hui, nous vous proposons d’appréhender l’impact de l’accès impossible (ou restreint) à certains commerces dits « non essentiels » sur les ventes des GSA. Cette situation a en effet poussé les Français à s’adapter tant dans leurs pratiques que dans leurs lieux d’achats. Si quelques commerces ont fini par ouvrir (jardineries) et que des solutions click & collect ont été mises en place (bricolage), une partie de la population a néanmoins mutualisé ces achats avec l’alimentation, en GSA donc. Ces tendances nous permettent d’appréhender ce que les Français ont tenu à « préserver/bonifier » sur la période : leurs cheveux, leur maison, leur jardin. »