
Un service, trois bénéfices au moins… Boulanger, avec sa plateforme Happy 3D, sait habilement s’inscrire dans la modernité. Ou comment, en somme, se servir des imprimantes 3D pour en faire une arme efficace en matière de relation clients. Le cas Boulanger est intéressant et, à plus d’un titre intelligent.
Un travail en open source
Mais le postulat de départ, d’abord. « Afin de lutter contre l’obsolescence, chacun doit pouvoir réparer ses produits high-tech et électroménagers », explique Gaële Wuilmet, directrice des services & innovations de Boulanger. Ceci étant posé, comment faire ? Simple… Boulanger ouvre son arrière-boutique et, pour ses produits maison, Listo et Essentiel B, dévoile ses plans de conception et décide de travailler en open source. En clair, de tout rendre accessible, jusqu’à la moindre petite mesure de chaque pièce détachée.
Ainsi, en cas de panne, les utilisateurs peuvent désormais télécharger, sur un site dédié, happy3d.fr, les plans de la pièce en question et, ensuite, la produire librement via une imprimante 3D. Un catalogue de plus de 100 pièces est déjà accessible sur le site.
Un triple bénéfice pour l'image
Un service, Happy 3D, mais trois bénéfices, disions-nous donc. D’abord parce que Boulanger utilise les dernières technologies de pointe, en l’occurrence ici les imprimantes 3D. Ce qui, déjà, en soi, la place parmi les enseignes innovantes : voilà qui est forcément bon pour l’image. Ensuite parce que Happy 3D vient nourrir la relation clients en offrant une vision assez nouvelle du service après-vente. Et, enfin, le tout étant évidemment mêlé, parce que ce SAV d’un nouveau genre se matérialise par la constitution d’un site dédié, se voulant très collaboratif. De quoi former ainsi une petite communauté « Boulanger » qui, là encore, ne pourra qu’être utile à l’image de l’enseigne.