Communication digitale : six tendances de fond à prévoir post-confinement [Tribune]
1) La publicité digitale va gagner en influence grâce à l’accélération du e-commerce
L’usage d’internet en général et de l’e-commerce (click-and-collect, Drive, livraison) s’est accéléré, en particulier sur l’alimentaire et en particulier chez les seniors. La publicité digitale va par conséquent gagner en efficacité : plus d’internautes qui sont plus sensibles aux messages. Le magasin restera cependant au centre du commerce : même si l’e-commerce venait à doubler de taille (ce qui ne sera pas le cas), “il ne représenterait que” 20% des ventes et donc 80% des ventes se feraient toujours en magasin D’un trafic magasin apporté majoritairement par un investissement toujours important sur le catalogue papier, la publicité web to store est donc amenée à davantage se renforcer: d’un mix 70/30 papier/digital pre-COVID qui se dessinait comme une tendance, il devrait passer à 50/50.
2) La prise en main d’outils digitaux va s'accélérer à tous les niveaux de l’enseigne
Tout le monde s’est mis à utiliser toute sorte d’outils en ligne (Zoom, WhatsApp, sites de cours pour les enfants, etc.) y compris les personnes les plus réfractaires. Les softwares vont s’imposer plus naturellement partout, en particulier au sein des équipes marketing opérationnel - et même jusque dans le magasin - pour opérer les services de communication.
3) Le triomphe du local
Les consommateurs vont attacher plus d’importance à la production locale, et à la relation de proximité avec leur magasin : le magasin devient un porteur pertinent des messages de l’enseigne.
4) La question du pouvoir d’achat revient de plein fouet et avec elle, l’importance des promotions
Les difficultés financières d’une partie de la population et la potentielle aggravation de la situation va faire plus que jamais du prix un élément clé dans le commerce. Ainsi les opérations commerciales et leur lot de promotions vont continuer d’être le vecteur clé de trafic.
5) Les nouvelles communications d’enseigne, leurs engagements sociétales et écologiques
Le ton des communications a changé pendant le confinement, les enseignes ont fait valoir leurs engagements, leur initiatives solidaires et civiques. Cela va sans doute rester après, il faudra mettre en avant les mesures sanitaires, la continuité des engagements sociétaux, mais aussi les engagements écologiques... les consommateurs nourrissent des espoirs pour le monde d’après.
6) L’impact économique pour les enseignes
Dans l'alimentaire, il y a eu un bouleversement dans les équilibres du marché: explosion du drive et de la livraison, perte des hypermarchés et des enseignes qui n’étaient pas équipées de solutions digitales en faveur de la proximité qui ressort en grand gagnant. Les gagnants vont tout faire pour garder les nouveaux clients et les fidéliser, les perdants vont tout faire pour faire revenir les clients perdus. Dans le non alimentaire : les gens vont vouloir changer de vie, déménager en campagne, se retrouver en famille, mieux se meubler, s'équiper, bricoler... ces marchés vont connaître une forte augmentation. Au final, toutes ces tendances étaient déjà en formation en toile de fond, la crise les a brutalement accélérées. C’est sur ces tendances que nous allons mobiliser les énergies vives
d’ARMIS pour répondre à ces nouveaux besoins de nos clients et du marché.
ARMIS développe la plateforme SaaS (Software-as-a-Service) qui s’appuie sur l’intelligence artificielle pour transformer les opérations commerciales des enseignes en publicités “multilocales” sur internet, c’est-à-dire diffusées de manière optimale autour de chacun des
magasins. Avec ARMIS, les enseignes peuvent augmenter la fréquentation en magasin à moindre coût tout en enrichissant la connaissance client au local.