
Ouvrir complètement, comme si de rien n’était ? Non. Mais ouvrir ponctuellement, pour répondre aux demandes urgentes, dans le cadre d’un service minimum, c’est cette fois oui. Le groupement Optic 2000, qui a fermé tous ses magasins (près de 1200 Optic 2000 et 250 Lissac) depuis le début du confinement, rejoint la position des syndicats professionnels et annonce désormais permettre l’ouverture des magasins d’optique, afin de maintenir la continuité des soins visuels.
Répondre à des besoins d’urgence
Pas question, bien sûr, de vendre des paires de lunettes de soleil. Cette continuité des soins visuels évoquées « comprend la délivrance, à tout personnel soignant, dans le cadre du plan Covid-19, le renouvellement des lunettes cassées ou perdues et le renouvellement des lunettes inadaptées, uniquement sur une ordonnance spécifiant le caractère d’urgence. »
Pour remplir cette mission, le groupement Optic 2000 en appelle au volontariat de ses opticiens et opticiennes, et uniquement s’ils remplissent l’ensemble des critères suivants, fixés par les organisations professionnelles : disposer d’équipements de sécurité, pouvoir mettre en place les gestes barrière, avoir bénéficié d’une information sur les règles de sécurité et sur l’utilisation des gants et masques.
Sur la base du volontariat
« En tant qu’acteur de santé, je soutiens la démarche intersyndicale de mise en place d’un service minimum d’urgence en matière d’optique. J’appelle nos opticiens et opticiennes des magasins Optic 2000 et Lissac, partout en France, réunissant les conditions de sécurité, de se porter volontaire pour assurer un service de garde », insiste ainsi Olivier Padieu, le président du groupement Optic 2000.