
Le coronavirus, on s’en lave les mains, au sens propre! Les autorités françaises ne préconisent pas à l’heure actuelle d’autres procédures face au virus Covid-19 que régulièrement se laver les mains. Même le masque serait jugé inefficace pour le virus alors qu’il avait été fortement conseillé lors de l’épidémie contre la grippe H1N1. Il est également recommandé de désinfecter régulièrement les magasins, et selon l’Afise (l’association représentant les fabricants de produits d’entretien et d’hygiène), il n’est pas nécessaire de désinfecter partout et tout le temps mais il est conseillé de le faire là où les infections sont susceptibles de se développer et se transmettre.
La vigilance reste bien sûr de mise mais la France n’a pas à faire face comme d’autres pays à la propagation du virus découvert le 7 janvier à Wuhan en Chine et baptisé depuis le 11 février par l’OMS Covid-19. Selon la page d’informations du gouvernement dédié au virus (consultable ici), depuis le 24 janvier 2020, 12 cas d’infection au coronavirus ont été détectés en France. Au 24 février, 11 patients sont guéris et 1 patient âgé de 80 ans est décédé le 14 février.
PASSAGE PAR LA MÉDECINE DU TRAVAIL POUR LA MISE EN QUARANTAINE
Pour limiter les risques, l'Etat a aussi demandé une mise en quarantaine de 14 jours par précaution pour les voyageurs revenant de Chine (Chine continentale, Hong Kong, Macao), de Singapour, de Corée du Sud, ou des régions de Lombardie et de Vénétie en Italie. Mais “seules les autorités publiques peuvent procéder à une mise en quarantaine, indique à LSA Nicolas Chenevoy, avocat au cabinet Fidere Avocats. En cas de doute sur l’état de santé d’un salarié, il faut en saisir le médecin du travail et le cas échéant alerter les autorités sanitaires.”
Il n’y a aucune demande légale de limitation des déplacements même si les voyages en Chine sont bien évidemment déconseillés. Et selon l'avocat, “l’employé doit être informé des risques s’il est envoyé à l’étranger. Le salarié ne peut exercer son droit de retrait que s’il a un motif raisonnable de craindre pour sa santé.”
Les véritables problématiques sont plus d’autres économiques que sanitaires pour la France, actuellement. Certains fournisseurs commencent par exemple à s’inquiéter des articles attendus pour la rentrée des classes ou côté textile, des collections automne/hiver.