[Coronavirus] Retour chiffré sur 4 semaines hors normes pour la distribution alimentaire
A l’image du pays, la grande distribution alimentaire vient de connaître une période complètement folle en termes de ventes si l’on en croit les données communiquées par Nielsen. Avec, en plus de ventes records, des glissements jamais observés d’un circuit à l’autre, effets du confinement oblige. Le point après 4 semaines.
Après des scores record enregistrés sur les semaines du 9 au 22 mars qui ont vu les ventes hebdomadaires de PGC et de produits frais LS en grandes surfaces bondir respectivement de +37,9% et +29,9%, la vague s’est logiquement un peu estompée selon les données de Nielsen. La semaine qui s’est conclue le dimanche 29 mars s’est soldée par une progression plus raisonnable de +6%. Le fait marquant est la poursuite du glissement des achats des grands formats de périphérie vers les magasins de plus petite taille, urbains mais aussi ruraux, limitations des déplacements liés au confinement obligent.
Drives et proximité rurale prennent le relais
Les ventes des grands hypers qui avaient déjà reculé en semaine 12 ont cette fois-ci franchement fléchi de -16% comparées à la même période de l’année précédente, celles des petits hypers de -7%. Le transfert se faisant beaucoup vers les drives (+65%), dont certains passent au 3x8 comme celui du Leclerc de St Brice Courcelles dont le PDG témoigne dans nos colonnes. Autres circuits très en verve, la proximité, en particulier rurale qui concentre désormais les achats alimentaires des produits essentiels du quotidien pour les populations confinées hors des villes en zones péri-urbaines ou rurales.