Costco France commence à rencontrer ses futurs fournisseurs

Visiblement, la guerre des prix qui règne sur le marché hexagonal ne fait pas peur au géant américain Costco, qui entend ouvrir une quinzaine d’unités dans les dix ans. Son business model de grossiste, ses magasins appelés «club entrepôts », s’adressant autant aux particuliers qu’aux revendeurs, sa carte d’adhésion payante et l’offre sur palette de produits très sélectionnés devrait lui permettre de s’imposer dans le paysage.

Gary Swindells, son directeur général, accompagné de Marc Chapados, directeur des achats non alimentaires, tous deux canadiens, et Jean-Yves Mocquet, directeur des achats alimentaires, un Français habituellement basé à Seattle, sont à l’œuvre pour bâtir l’assortiment qui leur permettra de présenter une offre spectaculaire, en qualité, en prix et en offre, pour l’ouverture de Villebon. Ils rencontraient ce matin à Paris une centaine de fournisseurs – à l’initiative de LSA – venus entendre en détail la politique de l’enseigne.

«Nous cherchons à développer des relations de long terme avec les fournisseurs, a indiqué Gary Swindells. Comme nous n’avons qu’une seule référence par catégorie de produits, aucun fournisseur n’est en concurrence avec un autre chez Costco. Et le prix que nous proposons est déterminé pour permettre des rotations très rapides, pour des très gros volumes». Ce business model a fait mouche partout dans le monde. Il a même permis à des fournisseurs de s’implanter à l’export, l’offre locale ayant une grande importance dans l’assortiment. Costco bataille avec Carrefour pour la seconde place de la distribution mondiale derrière Wal Mart, et une quarantaine de clubs entrepôts de 13 500 mètres carrés sont promis à l’ouverture partout dans le monde en 2015.