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La guerre des masques est déclarée. Après s'être affronté sur la taille des stocks disponibles au printemps, les distributeurs s'affrontent désormais sur les prix. Les usines de production fonctionnant à nouveau en Asie et le transport maritime, bien moins onéreux que l'avion, ayant repris, les enseignes sont capables de proposer des masques à des prix bien moins chers qu'au déconfinement. Le 22 septembre, Intermarché et Netto annonçaient être en mesure de proposer des masques chirurgicaux à moins de 20 centimes l'unité. Deux jours plus tard, E.Leclerc renchérit et va proposer dès demain des produits à moins de 10 centimes (50 masques pour 4,95 euros) dans ses 721 magasins et ses 690 drives. « Comme promis, nous répercutons au fur et à mesure la baisse des coûts d’approvisionnement sur le prix de vente au consommateur. Il n’est pas question de faire des masques un produit d’appel, mais on les vend sans marge. C’est une question de solidarité dans une période difficile pour tout le monde », explique Michel-Edouard Leclerc, président du comité stratégique des centres E.Leclerc, dans un communiqué de presse. Depuis le début de la crise du Covid-19, les centres E.Leclerc déclarent avoir vendu plus de 150 millions de masques.