Digitalisation des prospectus : un enjeu prioritaire pour 82 % des retailers [Baromètre LSA/Bonial]
Tous les distributeurs se préparent au recul graduel du papier. Telle est la conclusion du baromètre LSA/Bonial sur la digitalisation des catalogues et prospectus publicitaires.
Yves Puget
\ 08h00
Mis à jour 16 Janv. 2023
Yves Puget
Mis à jour
16 janvier 2023
La digitalisation des prospectus et des catalogues publicitaires demeure une priorité pour les retailers interrogés (82 % versus 75 % en 2021) pour l’étude LSA/Bonial. D’autant plus que les deux tiers d’entre eux s’estiment être plutôt en avance ou à niveau par rapport aux enseignes concurrentes et aux attentes des consommateurs. Mais ils restent devancés par les pure players (64 % déclarent être en retard). Les prospectus et les catalogues publicitaires (papier ou digital) sont toujours primordiaux pour les enseignes afin de mettre en avant leurs produits. 64 % des répondants communiquent via ces supports tout au long de l’année, et près des trois quarts d’entre eux veulent augmenter leurs investissements en com’.
Le meilleur mix média
La digitalisation, selon les répondants, devrait continuer de progresser puisque 16 % l’ont déjà adoptée en arrêtant la diffusion en boîte aux lettres. Et près des trois quarts des retailers disent que leur entreprise bascule progressivement ses budgets vers le digital en effectuant des tests pour identifier le meilleur mix média. Même si on note un retour dans les magasins, probablement lié à la crise sanitaire, on remarque une hausse de leur diffusion sur les réseaux sociaux (71 %, + 13 points) et via les bannières publicitaires des sites internet (38 %, + 10 points).
L'érosion des boîtes aux lettres
De plus, les bénéfices attendus demeurent surtout dans la réduction des coûts d’impression et de distribution et l’amélioration de l’image de l’enseigne. Et en novembre, 86 % estiment probable la généralisation du dispositif de l’autocollant Oui Pub au niveau national dans trois ans (+ 16 points). De plus, les deux tiers pensent que leur enseigne serait prête à la généralisation de ce dispositif à l’échelle nationale. Pour compenser l’érosion du média boîte aux lettres, les retailers préfèrent augmenter la com’ des catalogues sur le digital au détriment de Oui Pub. Ils estiment que la part des Français prêts à l’adopter est beaucoup trop faible. 67 % des répondants affirment que ces autocollants seront apposés par moins de 20 % des Français concernés par l’expérimentation.

Méthodologie
Étude réalisée en ligne par Infopro Digital Études pour LSA et Bonial, du 19 septembre au 14 octobre 2022, auprès de 218 décideurs du retail