
Publiée fin 2017, la norme internationale ISO 16128 a pour objectif de définir ce qu’est un ingrédient naturel ou bio, un cosmétique naturel ou bio et d’établir un mode de calcul de pourcentage de naturalité des cosmétiques. Mais « cette norme mise en place par les entreprises du conventionnel pour les entreprises du conventionnel, ne s’est pas appuyée sur les référentiels des labels existants, déplore Léa Nature, leader de la cosmétique bio en GMS. Elle n’a pas défini de seuil minimum de naturalité, de modalités de contrôle ni de liste noire d’ingrédients. » Potentiellement, la norme pourrait permettre à des marques de communiquer librement sur leur naturalité alors que leurs produits pourraient contenir des substances chimiques controversées.
Publications dans la presse et sur internet
Un risque de confusion pour le consommateur que les marques labellisées Cosmebio compte bien dénoncer. A côté des marques de Léa Nature (So’bio etic, Lift’Argan, Eau thermale Jonzac), Melvita, Coslys, Florame, Acorelle, Bioregena, Douce Nature et Fleurance mène une campagne médiatique pour promouvoir le "vrai" bio. « L’Objectif est d’alerter l’opinion publique sur l’existence de cette norme et sur le risque de confusion, tout en restant dans un discours positif et non-agressif valorisant le label Cosmebio comme un repère fiable », expliquent les cosignataires de la campagne. Cela passe par des publications dans la presse et des posts sur les réseaux sociaux. Léa Nature a aussi mis en ligne une vidéo pour expliquer la norme ISO 16128 et ses lacunes. La campagne médiatique s’étale sur février et mars 2018.
La vidéo de Léa Nature :