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Pour Savéol, les ventes en Russie restent marginales (20 tonnes environ) surtout quand on sait que l’export représente 15 % de cette entreprise. Pour autant, la menace était grande pour le leader des tomates en France, qui commercialise 80 000 tonnes de ce fruit chaque année.
Crainte de l'offre néerlandaise
En effet, l’ensemble des pays européens est soumis à un embargo russe depuis le mois d’aout. Ce qui redistribue la donne sur le marché européen. Les gros producteurs européens tels que les Pays-Bas doivent trouver de nouveaux débouchés pour écouler leur production à grande échelle. Les producteurs français craignaient donc une arrivée massive de cette offre –souvent moins onéreuse- sur les étals françaises. Philippe Daré est aujourd’hui soulagé : « Les distributeurs et les consommateurs jouent de jeu de l’offre française », assure-t-il.
Les volumes vendus n’ont pas faibli.
A ce jour, le manque à gagner des industries agro aimentaires est tout de même important pour l’agro alimentaire. La Russie était en effet le deuxième marché d’exportation pour l’industrie alimentaire (numéro 1 : les USA) avec 9 milliards d’euros de produits exportés en 2013.