Produits non essentiels : les grandes surfaces en chantier pour fermer les rayons interdits
Les hypermarchés ont dû faire preuve d'inventivité pour empêcher l'accès aux produits interdits à la vente par le gouvernement à partir du 4 novembre. Les rayons livres, jouets, vêtements ou encore vaisselle ont ainsi été barricadés, suscitant parfois l'étonnement des clients. Morceaux choisis relevés sur Twitter et LinkedIn.
Grand chamboulement dans les grandes surfaces. Les commerces de plus de 400m² ont dû se mettre en ordre de bataille pour fermer, à partir du mercredi 4 novembre, les rayons contenant des produits définis comme "non essentiels" par le gouvernement dans un décret paru la veille.
Bâches, rubans de signalisation, barrières de chantier, palettes... A l'ouverture, les clients ont pu constater la stratégie déployée par chaque magasin pour barrer l'accès aux produits culturels, aux objets de décoration, au textile ou encore au gros électroménager (retrouvez en fin d'article une liste des produits autorisés ou non à la vente).
Dans cet hypermarché https://t.co/RJG9uKrl9M de l'Orne, de nombreux rayons sont "fermés" par de la rubalise#produitsnonessentiels pic.twitter.com/pSe9nwv4Tu
— LSA Commerce & Conso (@LSAconsommation) November 4, 2020
Rayons livres bâchés au Leclerc de Levallois pic.twitter.com/2ubPXqVeEY
— LSA Commerce & Conso (@LSAconsommation) November 4, 2020
#confinement l'effervescence habituelle chez Action a disparu. Les vendeurs se demandent pourquoi rester ouverts alors que la quasi totalité du magasin a été bâché en urgence. Les code-barres de produits non essentiels ne passent pas. pic.twitter.com/Xb07APKHGl
— LSA Commerce & Conso (@LSAconsommation) November 4, 2020
Face à ces scènes surprenantes, internautes et observateurs n'ont pas tardé à faire part de leur étonnement sur les réseaux sociaux.
Si on m'avait dit, qu'un jour, on bâcherait le rayon des livres dans les magasins, je ne l'aurais pas cru. Sidérant. #livres #librairies #reconfinement pic.twitter.com/atnDACgeSx
— Antoine Habert (@antoine_habert) October 31, 2020
Drôles d'images de la culture mise sous bâche dans les magasins pic.twitter.com/fMrX2hpi96
— Je Bosse en Grande Distribution (@BlogGrandeDistr) October 31, 2020
Cette situation n'a pas manqué d'irriter Michel Edouard Leclerc, remonté sur Linkedin contre cette "journée de fous" vécue par les supermarchés et hypermarchés. Le co-président des centres Leclerc s'est également indigné contre les contrôles qui pourraient être menés en magasin. La veille, il avait prédit un "bordel" dans les grandes surfaces à la publication par le gouvernement de la liste des articles jugés "essentiels".