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Comme attendu, le tribunal de commerce de Nanterre a annoncé le report de l'examen des dossiers de reprise de FagorBrandt au 13 mars prochain. En cause, la reprise des marques, signées hier entre la maison-mère espagnole Fagor et Cevital, le candidat offrant la reprise la plus large. "La société Cevital, candidate à la reprise des sites d’Orléans, Vendôme, Rueil et Cergy, et de 1202 postes, a conclu ses négociations avec les organes de la procédure en Espagne pour l’obtention des marques. Le contrat de cession des marques a été signé en date du 26 février. Le calendrier de la procédure espagnole imposant un délai entre la signature du contrat et la date de cession effective des marques, Cevital n’a pas encore levé les conditions suspensives liées à son offre pour FagorBrandt", explique la direction de FagorBrandt dans un communiqué.
Des accords à trouver pour les repreneurs partiels
Ce nouveau délai devrait également permettre aux deux autres candidats à une reprise partielle - notamment des sites vendéens sur lesquels Cevital ne souhaite pas se positionner - de peaufiner leurs offres. "La société Variance, candidate à la reprise des sites vendéens de La Roche sur Yon et d’Aizenay, a déposé ce jour un projet, modifié par rapport à sa proposition initiale. Celui-ci reste notamment soumis à la possibilité d’un accord à conclure avec Cevital sur des possibilités de sous-traitance", explique-t-on chez FagorBrandt. Même problème pour le troisième repreneur potentiel, NDC qui s’est fait connaître récemment pour la reprise du site d’Aizenay, dans l’intention d’y réaliser à terme des activités de déconstruction automobile. "Ce projet, nécessite également un accord avec le repreneur principal de FagorBrandt, pour que soit assurée l’activité du site et permettre sa reconversion industrielle", pointe-t-on chez FagorBrandt.