
On le savait : la fin du suspens concernant le devenir de FagorBrandt (et ses 1800 salariés en France) devait arriver à 17h, ce vendredi 17 janvier 2014. Là, pour l’heure, à minuit, aucune information officielle n’a été diffusée. Mais les rumeurs vont bon train.
Un repreneur ou plusieurs ?
Selon Le Figaro, un seul repreneur se serait manifesté : le groupe algérien Cevital, un conglomérat spécialisé dans l’agro-alimentaire (huile et sucre notamment) s’était déjà déclaré prêt à investir quelque 100 millions d’euros. Une information démentie par Le Monde qui, citant une source proche du dossier, indique que « plusieurs offres de reprise, partielles et globales » ont été déposées.
Réunion du CCE le 22 janvier
Les détails des offres seront communiqués au CCE de FagorBrandt le 22 janvier prochain. Quelque 1800 emplois sont concernés en France, notamment dans les quatre sites industriels que possède la filiale du groupe espagnol Fagor (Mondragon) en France. Le ministre Arnaud Montebourg garantissait en décembre dernier que l'Etat s'opposerait « à toute forme de vol de marque, à toute initiative ou entreprise consistant à voler les brevets et les marques pour aller produire ailleurs ». Une hypothèse compliquée selon Le Monde qui rappelle que les marques – dont la pépite DeDietrich – ne sont pas la propriété de FagorBrandt mais d’une autre filiale de la maison-mère. Le potentiel est pourtant là : à fin septembre 2013, FagorBrandt était leader du marché du gros électroménager en France et en volume (n°2 en valeur derrière BSH)…