
Balsamik, la marque « de toutes les morphologies », ne fêtera pas ses trois ans. Lancée en fin d’année 2013, Balsamik arrêtera en effet son activité après la saison automne-hiver 2016-2017… A la clé, malheureusement, la suppression potentielle de quelque 165 postes.
Une belle idée à l'origine...
A l’origine, pourtant, l’idée était belle : proposer, sur le net, une marque pour les femmes de 40 à 50 ans au physique ne répondant pas aux standards, filiformes, de la mode… Tailles de hanches, d’épaules, de bonnet, tout était prévu pour satisfaire « les oubliées de la mode ».
...mais une aventure trop chahutée
Las, l’aventure tourne court. Il faut dire que, si elle n’aura pas duré longtemps, elle aura surtout été très chahutée… Née au sein de Redcats, alors encore au sein de Kering (ex-PPR), Balsamik, tout comme Daxon, qui poursuit quant à elle son chemin, a ensuite été reprise par son management, Jean-Joël Huber, son président en poste depuis 2011, au premier chef.
De l'optimisme à la douche froide
On était alors au tout début 2015, et le président Huber assurait disposer des moyens financiers pour passer 2015 et 2016 sans trop de problème. La marque faisait même preuve d’un joli dynamisme en ouvrant un pop-up store à Paris-Bercy Village à la fin de l’année dernière… Cela n’aura donc pas suffit pour remettre d’aplomb un groupe tombé sous les 100 millions d’euros de chiffre d’affaires, quand il lorgnait encore les 200 millions d’euros en 2013. La conjoncture, difficile depuis huit ans maintenant sur le marché de la mode en France - doux euphémisme – aura eu raison de Balsamik.