Franprix se met à l’encaissement mobile
L’enseigne de proximité de Casino teste depuis le 31 mars l’encaissement mobile. L’idée consiste à diminuer l’attente en caisse pour les clients, voire à supprimer les caisses classiques pour gagner de l’espace en point de vente.
Toujours dans le cadre de son projet Mandarine, chargé de dynamiser l’enseigne, Franprix se met à l’encaissement mobile. Originalité de la démarche, l’idée consiste à créer un substitut complet à la caisse traditionnelle. Les employés géreront autant la carte bancaire, les espèces, que les tickets restaurant ou l’arrondi en caisse. La solution a été lancée dans deux magasins pilotes depuis le 31 mars 2016 et concernera plus de 100 magasins de l’enseigne en 2016.
Concrètement, les employés utilisent une bague scanner pour enregistrer les achats et disposent d’un TPE pour les paiements par carte bancaire. Le tout est relié via wifi à une tablette qui reprend l’intégralité des fonctions disponibles sur une caisse physique classique, à l’exception de la pesée des produits à poids variable. Pour stocker ces équipements, le tablier Mandarine a d’ailleurs été adapté avec des poches spéciales, support tablette, monnayeur pour la gestion des espèces, etc.
Diminuer l'attente en caisse et renforcer la proximité avec les clients
"Tout est prévu pour que l’encaissement soit le plus rapide et pratique possible. En période d’affluence, ce nouveau système permettra d’ajouter une ou plusieurs caisses en quelques secondes", précise Stéphane Tuot, responsable des flux chez Franprix.
Et dans les petits magasins, les caisses mobiles pourront même se substituer aux caisses physiques par souci de gain d’espace. Pour Jean- Paul Mochet, directeur général de Franprix, "l’idée est de faire de l’enseigne un lieu de vie chaleureux et accueillant, proche de nos clients dans tous les sens du terme. A travers le concept Mandarine, tout l’agencement du magasin est repensé, avec un parcours client plus aéré, plus pratique. Le lancement de l’encaissement mobile s’inscrit naturellement dans cette dynamique. A l’avenir, les espaces libérés permettront de proposer de nouveaux services complémentaires."
