Fruits et légumes moches: Monoprix explique sa démarche des gueules cassées
INTERVIEWINTERVIEW David Keller, le responsable des achats fruits et légumes chez Monoprix, explique à LSA la nouvelle démarche de l'enseigne concernant des fruits et légumes déclassés. Démarche qui se veut différente de celle d’Intermaché, selon ses propos...
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LSA -Monoprix lance lundi 26 mai la démarche « Quoi ma gueule » au rayon fruits et légumes avec des produits déclassés. Ce n’est pas sans rappeler l’opération des fruits et légumes moches chez Intermarché…
David Keller, responsable des achats fruits et légumes de Monoprix " Nous ne disons pas ‘fruits et légumes moches’ car nous ne sommes pas sur le même créneau. Notre slogan, c’est de dire ‘Nos fruits sont moins jolis mais exquis ». Notre démarche est très différente. Les produits que nous allons proposer en rayon seront moins jolis visuellement mais ils auront une vraie valeur gustative. Nous recevons des échantillons pour nous assurer du goût des fruits avant de les proposer en rayon. On ne veut pas des produits qui seraient destinés à la confiture !"
LSA - C’est Intermarché qui vous a soufflé cette idée ?
Non, nous avons déjà beaucoup d’actions sur le rayon des fruits et légumes. Nous avons été les premiers à inscrire une offre bio dans les enseignes généralistes en 1990, nous développons des partenariats agricoles avec des cahiers des charges bien spécifiques pour garantir notamment un taux de sucre minimum et une bonne coloration. Et depuis 2013, nous avons lancé l’offre « le local a du bon ». Notre engagement sur ce rayon est réel.
LSA - La gamme ‘Quoi ma gueule’ comprendra quel type de produits ?
Pour l’instant, nous sommes uniquement sur des fruits. Nous avons sélectionné des cerises Burlat, des pommes Chanteclerc et des abricots Wonder Cot. Pour les volumes, c’est très aléatoire… Pour la vente de cette offre, nous avons sélectionné 17 points de vente grands formats dont 14 à Paris, deux dans le Sud et un dans le Nord. Les produits seront clairement identifiés via un logo « Quoi ma gueule » accompagné d’une pomme édentée. Ils seront le plus souvent en barquette et signalés avec de la PLV, et uniquement dans des points de vente où la pesée est assistée ; le personnel pourra ainsi avoir un rôle pédagogique auprès des clients. Le décrochage des prix sera de 30 % par rapport aux produits standards (comme chez Intermarché, NDLR)
LSA - Miser sur la lutte contre le gaspillage alimentaire au rayon fruits et légumes, c’est une première pour Monoprix ?
Nous avons déjà des partenariats entre la fondation Monoprix et des associations auxquelles nous faisons des dons. Ce n’est pas valable avec tous les points de vente car il faut identifier des associations qui peuvent venir récupérer les produits, mais c’est en cours de déploiement. A l'heure actuelle, 80 magasins font des dons alimentaires. Le thème de la lutte contre le gaspillage fait partie des priorités de Monoprix depuis 2013, nous avons un gros chantier en cours. Ce type d’opération « anti gaspillage » à destination du consommateur est une première pour nous.
LSA - L’enseigne Monoprix est réputée pour la mise en avant soignée de ces produits, n’avez-vous pas peur d’entacher votre réputation ?
Nos clients sont sensibles à la problématique du gaspillage, et nous avons une offre premium complémentaire à celle-ci. Nous sommes en 2014, le monde change, cette offre fait partie de l’évolution de la consommation et des changements de mentalité.
Le logo de l'opération, visible sur le blog de l'association:
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