
Gémo, aujourd’hui, dispose d’une vingtaine de magasins exploités en affiliation. Cela représente 5% du parc, fort de quelque 460 boutiques, dont 450 en France. Demain, cette proportion de points de vente affiliés atteindra 20%.
C’est dire, donc, si l’enseigne Gémo – 893 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015, stable par rapport à 2014 - compte beaucoup sur ce modèle de gestion pour accompagner son développement. « La modernisation passe par de nouvelles ouvertures, ne serait-ce que pour accompagner les flux de clientèle, qui se déplacent et évoluent », plaide ainsi Hubert Aubry, directeur général de l’enseigne.
Des magasins plus grands
En pleine transformation, Gémo fait évoluer son parc, en effet. Tous les ans, l’enseigne ouvre environ 25 points de vente : la moitié par des repositionnements et transferts-agrandissements (Gémo se développe désormais sur des surfaces de vente plus grandes, de l’ordre de 1500 m² environ) et l’autre moitié par des créations « nettes ». « Notre ambition est que, d’ici quatre ou cinq ans, chaque Français puissent disposer d’un Gémo à moins de trente minutes en voiture de chez lui », avance Hubert Aubry.
Pour obtenir ce maillage, l’enseigne a encore besoin d’une petite centaine de magasins (dont la moitié via des créations pures). C’est notamment vrai dans les villes moyennes, mais aussi dans les « retail park » des grandes métropoles. Cela l’est aussi en centres-villes : ici, Gémo avance avec une enseigne sœur, Follow Me. Testée depuis octobre 2014 0 Nantes, ce concept est maintenant décliné à Bordeaux, depuis octobre 2015, avant qu’une troisième unité ne vienne compléter ce parc naissant dans une autre grande ville, en octobre prochain.