
A en croire un porte-parole de la direction, à la mi-journée, 20% du personnel avait observé un arrêt de travail dans l'ensemble de l'entreprise de 1.112 salariés, principalement sur les sites industriels (Villefranche-sur-Saône (Rhône) et Nemours (Seine-et-Marne).
D'après Lionel Verriere, un délégué syndical central CFDT, 90% des salariés étaient en grève sur ces sites industriels ainsi qu'au dépôt de Verneuil-en-Halatte (Oise).
Mais la grève touche aussi le siège social à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) et à Serris (Seine-et-Marne). Son personnel était en grève à 50% au, selon la CFDT.
Une réunion est prévue jeudi avec la direction pour discuter. Les syndicats dénoncent une « succession permanente de restructurations qui en cinq années a supprimé plus de 400 postes de travail avec la fermeture de trois usines ».
Selon ces mêmes syndicats, « les salariés rescapés croulent sur un surcroît de travail et une absence de reconnaissance pour les efforts demandés ». Selon Lionel verrière, la filiale française serait la « une des deux premières filiales en terme de rentabilité » Et aux salariés de réclamer une distribution des bénéfices un peu plus juste, qui aille au-delà d'une augmentation égale à l'inflation.
En France, selon les syndicats, Henkel réalise près de 600 millions d'euros de CA et un profit supérieur à 120 millions d'euros.