Guala Closures fabrique des bouchons en plastique marin
Le leader des bouchons pour spiritueux, Guala Closures, s’est associé à la place de marché Oceanworks pour inclure du plastique recyclé dans la composition de ses bouchons.
Le bouchon n’est plus simplement ce petit élément qui permet d’obturer les contenants. Il se doit de ne pas nuire à l’environnement. Récemment, Cristaline, marque des Sources Alma, a lancé un bouchon solidaire de ses bouteilles d’eau gazeuse, une performance technologique à cause de la pression exercée par les bulles. Au tour maintenant de l’italien Guala Closures, leader du bouchon de sécurité pour les spiritueux, de proposer son bouchon durable. C’est la partie en plastique des bouchons à tête qui est innovante. En effet, Guala Closures Group s’est associé à Oceanworks, place de marché mondiale pour les matériaux issus de plastique recyclé, afin de développer une gamme produite à partir de plastiques récoltés dans les mers. Cet acteur, basé à Los Angeles (États-Unis), fournira des polymères recyclés à 100 % à Guala Closures. Ce partenariat s’étend à l’ensemble du marché mondial couvert par Guala Closures qui, de son côté, s’engage à utiliser exclusivement des matériaux Oceanworks pour tous ses bouchons pour les vins et spiritueux utilisant des polymères recyclés.
Accord gagnant-gagnant
Dans un premier temps, Guala Closures, qui fabrique 20 milliards de bouchons par an sur une trentaine de sites, utilisera ces polymères pour la production de bouchons à tête pour spiritueux d’une nouvelle gamme baptisée Blossom. D’autres modèles seront bientôt proposés. « Cet accord majeur renforce l’engagement du groupe en faveur de solutions plus durables. C’est une étape importante pour atteindre l’objectif de Guala Closures d’utiliser 35 % de matériaux recyclés dans ses produits d’ici à 2025. Le succès de notre stratégie de durabilité dépend à la fois d’une recherche interne solide et de partenariats avec des acteurs clés tels qu’Oceanworks », a déclaré Fulvio Bosano, directeur de la R & D de Guala Closures (4 700 salariés, 607 millions d’euros de CA en 2019).
« Aider nos clients à développer de nouveaux produits utilisant nos plastiques océaniques recyclés à 100 % est une étape importante vers une véritable économie circulaire. Grâce à ce partenariat, nous avons la possibilité d’avoir un impact significatif à partir de matériaux qui, autrement, pollueraient les océans de notre planète. C’est un accord gagnant-gagnant », complète Rob Ianelli, président et fondateur d’Oceanworks en 2016. Il a lancé sa place de marché numérique en 2019. Celle-ci met en relation les offres locales de plastique recyclé avec la demande globale. Elle travaille avec des « collecteurs » du monde entier. ??? Sylvie Leboulenger