Guy Degrenne compte déployer son enseigne
Le fabricant de Vire (Calvados) qui réalise 8 % de son chiffre d'affaires avec ses boutiques et concessions dans les grands magasins estime son potentiel à 80 points de vente.
Dans le secteur des arts de la table, c'est la mode d'ouvrir pignon sur rue. « Il n'existe pas de chaînes comme Sephora pour la parfumerie. Nous devenons donc distributeur car les détaillants de centre-ville sont de moins en moins nombreux », estime Patrick Roure, président du directoire de Guy Degrenne. Le porcelainier Deshoulières avec ses magasins de zone commerciale 13 à Table, Arc International avec ses magasins d'usine et son enseigne Arc implanté à Domus et Guy Degrenne qui, de 12 boutiques en 2004 compte passer à 30 points de vente, fin 2006, grâce aux franchises. A plus long terme, Patrick Roure estime son potentiel à 80 boutiques. Pour encourager les bonnes volontés, le droit d'entrée n'est pas exorbitant (12 000 euros) et les royalties « sont situées dans le bas de la fourchette, à 4% du chiffre d'affaires hors taxes », selon Patrick Roure. Le développement des boutiques est l'un des points du plan de relance de cette entreprise en difficulté sur un marché morose. Guy Degrenne a fini l'année 2005 avec un chiffre d'affaires de 96,1 millions d'euros, en baisse de 4,3% par rapport à 2004. |
D'autre part, Guy Degrenne, qui a retiré sa marque en GSA, teste dans une enseigne tenue secrète, 5 modules thématiques de 1,33 mètre depuis début juin. Chaque module contient tous les produits d'un même service (tasses, assiettes, couverts, etc.), une offre qui vise à structurer un rayon souvent perçu comme « fouillis » par les consommateurs. |
Sylvie Leboulenger |
Carnet des décideurs