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La valse des rumeurs ne cesse de s’agiter autour des successeurs potentiels à la présidence de Carrefour. En fin de semaine dernière, le nom du français Hubert Joly, pdg de la chaîne américaine Best Buy (produits électriques et électroniques) était cité comme un candidat. Mais le dirigeant n’a pas tardé à réagir. Le 20 janvier, Best Buy a publié une déclaration très claire de son pdg : « Il a été fait état que je pourrais prendre un poste de pdg dans une autre entreprise. Laissez moi être clair, je suis entièrement consacré à la transformation de Best Buy, et je n’ai absolument pas l’intention de partir ».
Cette déclaration en deux phrases a le mérite d’être directe. Sur le fond, elle n'est pas une garantie à 100%, mais elle clarifie les choses. Et va peut être relancer le cours de bourse de best Buy, qui avait perdu du terrain lorsque cette rumeur était sortie. Sur le strict plan de la rémunération, Hubert Joly a touché un montant de 14 millions de dollars sur l’exercice 2016 (part fixe + variable + actions), soit le double du montant de Georges Plassat, pourtant parmi les mieux payés des patrons du CAC40. Parmi les candidats potentiels à la succession de Geroges Plassat, la presse économique a cité, entre autres, Alain Caparros (pdg du groupe allemand Rewe), Alexandre Bompard, patron de la Fnac, ou plusieurs hauts dirigeants de Carrefour.
Statement from Best Buy Chairman and CEO Hubert Joly: https://t.co/iXwCaoRRhD pic.twitter.com/QR4mSAbx3m
— Best Buy News (@BBYNews) 20 janvier 2017