
LSA - L'UFC appelle à une réforme de l'étiquette énergétique. Quelle est votre position ?
Bernard Planque - La Commission européenne s'est prononcée en faveur de l'étiquette ouverte de A à A++. Au Gifam, nous sommes en faveur de celle-ci. Qu'un appareil A se retrouve en B ou en C, ce serait le dévaloriser, et nous voulons que les efforts des industriels soient reconnus. Les distributeurs avaient soutenu cette position.
LSA - Que pensez-vous de la proposition d'un bonus-malus électroménager ?
B. P. - Nous n'avons pas d'objection de fond, mais nous sommes dans un schéma contraire à celui de l'automobile, puisque le malus porterait sur l'essentiel du marché et sur les consommateurs ayant le plus faible pouvoir d'achat. Dans tous les cas de figure, s'il faut enclencher un mécanisme, il faut une incitation financière des pouvoirs publics... Il y a un retour sur investissement pour les acheteurs d'appareils A et A+. Pour les A++, c'est moins net, mais le prix est justifié par la rupture technologique. Tant qu'on n'aura pas les volumes, le retour sur investissement sera difficile à atteindre. Il est important que les enseignes accompagnent les fabricants dans la distribution de l'offre A++.