Jouets : Une année de transition
Véronique Yvernault
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Véronique Yvernault
Près de 1 million de mètres carrés de poupées, peluches, petites voitures, jeux de construction et autres jouets ! Avec plus de 1 300 points de vente dans l’Hexagone, les spécialistes du jouet disposent d’un vaste terrain de jeu, qu’ils consolident désormais : après une longue course effrénée aux mètres carrés, le parc de magasins se stabilise. Cette stabilisation se retrouve dans les ventes, qui ont, selon NPD, clôturé 2016 avec une hausse en valeur de seulement 1 % contre 3,4 % en 2015, année tirée notamment par les phénomènes Star Wars et Reine des Neiges. Le jouet a donc profité d’une moindre activité en licences l’an dernier pour reprendre son souffle… et engager de nouveaux chantiers.
LE PARC
- Nombre de magasins : 1 311
- Surfaces cumulées : 979 125 m²
- Surface moyenne : 746,85 m²
LES DENSITÉS
- 15,67 m² pour 1 000 habitants, la densité commerciale moyenne
- Aube : 31,44 m² pour 1 000 habitants, le département à la plus forte densité
- Manche : 7,59 m² pour 1 000 habitants, le département à la plus faible densité
Un travail sur la rentabilité
Le Net d’abord, qui n’en finit pas de progresser (+ 13 % en 2016, selon NPD) et représente aujourd’hui un quart du chiffre d’affaires du secteur. Longtemps en retard sur le digital, les acteurs du jouet mettent désormais les bouchées doubles avec bornes, tablettes pour les vendeurs, e-réservation et autres services en ligne, comme l’application ToyScan, sorte de Shazam du jouet lancé par King Jouet.
Deuxième chantier : accroître la rentabilité du parc. Pour cela, les enseignes s’orientent vers de nouveaux formats, plus petits et moins gourmands en loyer. Un choix fait notamment par Toys “R” Us, qui a lancé mi-2016 en France son enseigne Toys “R” Us Express, avec des surfaces de 600 à 1 400 m², contre 2 600 m² en moyenne pour ses magasins classiques. Finalement, le small est lui aussi beautiful !
Véronique Yvernault