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La conso s'engage : jusqu'où aller dans la chasse au sucre ?
Il y a quelques années, Intermarché avait proposé Sucre Detox, un pack de six crèmes dessert au chocolat dont les portions individuelles affichaient un taux de sucre dégressif pot après pot (- 5 %, - 10 %, - 20 %, - 30 %, - 40 % et - 50 %). L’idée ? Faire réfléchir et montrer que réduire sa consommation de sucre est à la portée de tous, même pour les produits gourmands. L’initiative est symptomatique du rapport entretenu avec le sucre dans l’alimentation. Et notamment avec les sucres cachés, présents dans de nombreux produits transformés, comme le pain de mie, le ketchup et les plats cuisinés. En 2016, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) estimait que 20 à 30 % des Français avaient des apports en sucres supérieurs à la dose recommandée de 100 g par jour.
Un vrai casse-tête
Les marques étant conscientes des efforts à faire pour coller aux enjeux de santé publique, mais aussi pour améliorer leur image (et parfois limiter l’impact de certaines taxes dont celle sur les sodas), les travaux de nettoyage des recettes se sont succédé. Quitte à devenir une habitude. En février 2020, Carrefour précisait avoir retiré 432,5 tonnes de sucre d’une centaine de ses produits. En Russie, Auchan a remplacé le sucre de ses barres de céréales par du sirop de topinambour. Et nous pourrions citer des centaines d’autres actions tant le sucre fait figure d’ingrédient à abattre (ou à réduire) des recettes, avec les matières grasses et le sel. La démocratisation du « mieux-manger » et d’applications comme Yuka, sans oublier l’étiquetage nutritionnel, sont aussi de puissants leviers de changement.
Mais chez les industriels, c’est le casse-tête pour les ingénieurs. Les fabricants de boissons planchent sur le sujet depuis des années, tant les producteurs de jus de fruits, pour qui le « sans-sucres ajoutés » est un argument commercial, que les grands noms des sodas tels que PepsiCo ou Coca-Cola, qui annoncent régulièrement travailler à réduire le taux de sucre de certaines références, quand ils ne diversifient pas leur portefeuille vers des gammes d’eaux et de boissons plus naturelles. La difficulté majeure réside dans la modification de recettes emblématiques, comme celle du Coca-Cola ou, dans un autre domaine, du Nutella. Car certains eldorados édulcorants annoncés, telle la stévia, n’ont pas eu l’effet escompté. Cachez, ou plutôt réduisez, ce sucre que je ne saurais voir ? Une mission qui peut trancher avec les dernières évolutions des ventes du sucre de table, bien visible, lui. Son chiffre d’affaires a explosé pendant le confinement en 2020, synonyme du retour du fait-maison et des recettes réconfortantes de gâteaux et desserts (et d’un indéniable transfert de la restauration vers le domicile). La vie sans sucre n’est pas encore pour demain. Et tant mieux !
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