L'Allemand Obi en quête de partenaire
En décembre dernier encore, Karl Erivan Haub, patron et actionnaire de Tengelmann (la famille Haub détient 62,6 % du groupe), assurait que la chaîne bricolage du groupe, Obi, parviendrait - par ses propres forces - à croître de 20 % par an.
Moins d'un an plus tard, c'est le même Karl Erivan Haub qui annonce être à la recherche d'une alliance stratégique pour Obi, laquelle pourrait le cas échéant se traduire par la perte de contrôle sur les décisions du groupe. En Allemagne, on spécule désormais sur une reprise des négociations Obi-Castorama/Kingfisher, qui avaient échoué il y a deux ans. Mais les noms de l'Américain Lowe's, numéro deux mondial derrière Home Depot, et des Français Leroy Merlin, Bricorama et Bricomarché reviennent avec le plus d'insistance.