
En France, et les géants de l'industrie agroalimentaire le feraient presque oublier, sur les 10 000 entreprises du secteur, 97% sont des PME et 70% des TPE (selon la Direction générale de la compétitivité de l'industrie et des services). Certaines sont 100% familiales. À l'image de Cémoi, entre les mains de la famille Poirrier, numéro un du chocolat français, qui pèse 750 M € de chiffre d'affaires en 2013 et nourrit de grandes ambitions à l'international.
Après Joseph et Simone Bougro, fondateurs de Sodebo, ce sont leurs trois filles qui assurent la relève de la marque numéro un du rayon traiteur. « Nous prenons notre temps et c'est là l'un des gros avantages de ne pas avoir d'actionnaires aux commandes », confie, pour sa part, Jérôme Blanvillain, directeur général de L'Olivier. L'entreprise familiale (16 M € de chiffre d'affaires en 2012) est spécialisée dans la production d'huile d'olive, d'huiles aromatisées et d'émulsions.
L'union fait la force
D'autres PME sont adossées à de puissants groupes coopératifs. À l'image de Jacquet Brossard, numéro deux du pain préemballé et de la pâtisserie industrielle. Une assise qui permet à l'entreprise de s'appuyer sur les points forts de son groupe - en l'occurrence la dimension internationale de Limagrain - pour accélérer son développement hors de l'Hexagone. À leur façon et à leur rythme, les PME portent bel et bien le développement de l'industrie agroalimentaire.