
Avec un chiffre d’affaires total de 11,7 milliards d’euros, les ventes du groupe sont en croissance de +4,7% à données publiées versus la même période en 2012. Si ces résultats ont été qualifiés de « solides », par Jean-Paul Agon, le PDG de l’Oréal, qui a estimé que le groupe avait poursuivi « sa bonne dynamique », ils ont cependant déçu les investisseurs qui s’attendaient à mieux.
Ces derniers ont retenu que la croissance organique (à données comparables) de 5,2% au deuxième trimestre était inférieure au consensus établi par Bloomberg, qui tablait sur une croissance de 5,4%.
Résultat, le titre n’était pas en grande forme ce 17 juillet au matin à la bourse de Paris et figurait parmi les plus fortes baisses du CAC 40. Mais il s’est rattrapé en fin de séance pour ne tomber qu’aux alentours de -0,82%.
Des doutes en Amérique
D’autre part, le marché nord-américain a également inquiété les spécialistes. Alors que l’Oréal avait enregistré une hausse de 6,3% de son CA au premier trimestre, la croissance a été de 4,5% au deuxième. Même Jean-Paul Agon, lors d’une conférence téléphonique a avoué avoir été « surpris » par le ralentissement de la croissance de cette zone géographique.
En revanche, dans les autres zones, l’Oréal se targue toujours de « superformer » le marché. Alors que le marché est toujours difficile en Europe, notamment en Europe du Sud en négatif alors que l’Europe du Nord est plus stable, le groupe réalise une croissance de de 1,6%, à données publiées.
Les produits grands publics et la cosmétique active sont notamment à l’origine de cette croissance.
Les pays émergents tirent le tout
Au niveau mondial, ces deux catégories progressent de 6,3% et 7,8%. Le luxe se porte également bien, en croissance de 6,4%. Seuls les cosmétiques professionnels ne sont pas au beau fixe avec une très légère croissance de 0,6%, sur un marché atone et « toujours difficile », pour les marchés matures. Ce sont les pays émergents qui permettent à la catégorie de croître.
Ils enregistrent une croissance de 9,9% sur les quatre grandes catégories du groupe, notamment l’Amérique latine à +13,5% et la zone Afrique-Moyen Orient, en hausse de 15,1%.
Les deux autres domaines du groupe comme the Body Shop, sont stables à 0,5%. Si l’enseigne signe des résultats « dynamiques » dans la plupart des zones géographique, en Europe de l’Ouest « les pays subissent un environnement plus difficile », a expliqué le groupe dans un communiqué.