
LSA : Comment en êtes-vous arrivé à ouvrir une usine de biscuits ?
Pierre Lerat : Cuisinier de formation, j’ai travaillé chez de grands cuisiniers comme Joël Robuchon. Après avoir ouvert une crêperie à Noirmoutier en Vendée, puis un restaurant, j’ai décidé de réaliser ce rêve d’enfant d’ouvrir une biscuiterie. Nous misons d’emblée sur la qualité avec du beurre AOP ou de la fleur de sel. Et nous excluons bien évidemment tout conservateur ou colorant. Nous cherchons à ne pas faire ce que font les grands industriels du secteur. Notre positionnement est clairement artisanal. Nous avons investi deux millions d’euros avec le foncier et cette année nous tablons sur 900 000 euros de chiffre d’affaires.
LSA : Quelles sont vos spécialités ?
Pierre Lerat : Nous proposons du caramel crémeux à tartiner, une série de sablés et de palets, des cookies... Nous avons ainsi une douzaine de références. Mais aussi des produits de passage, selon les saisons comme le palet au pain d’épice ou le palet caramel orange. Nous voulons absolument éviter la lassitude, c’est pourquoi nous travaillons aussi la saisonnalité, par exemple les fruits rouges au printemps.
LSA : Quel est votre réseau de distribution?
Pierre Lerat : Nous avons notre boutique à Noirmoutier. Nous y vendons notre marque «Les petits Cagniotes». Nous misons aussi sur la grande distribution avec la marque «Les biscuits de Noirmoutier». Nous sommes présents en Vendée, en Loire-Atlantique et dans les Deux-Sèvres, chez Système U, Intermarché, Leclerc, Casino, Spar et Carrefour Market. Les grandes surfaces apprécient nos produits car ils sont de qualité et de la région. Il faut compter en moyenne 3 euros le sachet de 150 grammes.
Propos recueillis par Yves Puget