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La conso s'engage : la chère image de la seconde main
En France, le marché de l’occasion est estimé à 7 milliards d’euros, dont 1,16 milliard pour le textile, selon Xerfi et Kantar. C’est à la fois beaucoup, et peu, au regard des 472,3 milliards d’euros que pèse le commerce de détail en France, selon l’Insee. L’e-commerce a offert une vitrine alléchante aux produits qui connaissent une seconde vie. En 2020, près de 10 % des articles non alimentaires vendus en ligne étaient d’occasion, contre 3 % trois ans auparavant ! Ce marché en plein boom est à la confluence de tendances dans l’air du temps : il permet, d’abord, d’accéder à des biens de consommation à petits prix. C’est d’ailleurs sur ce constat que les enseignes pionnières de l’occasion (Cash Converters, Easy Cash, Happy Cash…) se sont appuyées. Nouvelle composante dans l’équation, l’argument écologique qu’incarnent ces objets séduit de nouveaux consommateurs. Bref, tout le monde a une bonne raison d’aller fouiller dans ces assortiments. Les acteurs du commerce l’ont bien compris.
À l’encontre du modèle de la distribution
Des sociétés ont fait florès en se basant uniquement sur ce modèle, parmi lesquelles Vinted, Leboncoin, Back Market ou Vestiaire collective, pour ne citer qu’elles. Mais il y a aussi tous les distributeurs traditionnels, qui naviguent entre enthousiasme et évolution à marche forcée face à cette offre devenue tendance. Enthousiasme, car, pour toutes les raisons énumérées, la seconde main permet de travailler leur image et leur accessibilité prix. De plus, elle génère du trafic et gonfle potentiellement le montant total du ticket de caisse. Mais elle constitue aussi un changement de paradigme majeur pour les enseignes.
Les produits de seconde main vont en effet à l’encontre du modèle sur lequel repose la dis-tribution, à savoir massifier l’approvisionnement de produits standardisés dans le but de les revendre. Pour l’occasion, la logique est inversée, puisque le premier défi est de trouver un stock, qui sera par définition hétérogène. C’est là toute la difficulté des distributeurs. « On ne peut pas se désintéresser de l’occasion, c’est un marché où il faut être présent. Mais c’est un domaine extrêmement complexe qui repose notamment sur la capacité des équipes à estimer la marchandise, pour ne pas crouler sous des stocks invendables », expliquait ainsi à LSA Didier Duhaupand, président du groupement Les Mousquetaires. Pour épauler les enseignes, une myriade de solutions proposent des kits clés en main pour implanter une offre de produits d’occasion : Freepry, Faume, Lizee, ou des corners Patatam. Si le déploiement est potentiellement facilité, la question finale reste celle du modèle économique. Pour la plupart, les ventes ne se font pas à perte, mais la rentabilité est bien moins bonne que sur le neuf. Un effort important pour une faible récompense financière… Le diktat de l’image impose bien des épreuves.
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