La distribution s’organiserait via La Poste pour faire face à l’arrivée d’Amazon Fresh

Alors qu’Amazon, avec ses 75 milliards de chiffre d’affaires – plus de deux fois ceux de Leclerc et Intermarché – commence à faire trembler Walmart aux Etats Unis, et l’annonce de son arrivée prochaine dans le frais avec Amazon Fresh en Europe, Allemagne puis France, des accords entre des grandes surfaces dotées de drives et la Poste pourraient voir le jour dans les prochaines semaines.

L’idée consisterait à faire livrer à la maison, par la Poste, les produits commandés par internet et habituellement retirés dans les drives. Les enseignes répondraient ainsi à la concurrence que promet l’arrivée d’Amazon Fresh, et la Poste, confrontée à la baisse de son chiffre d’affaires avec le courrier, pourrait augmenter son activité de livraison de colis. Le facteur deviendrait de plus en plus livreur. La Poste a d’ailleurs annoncé la fusion de ses activités courrier et colis récemment.

La rumeur veut aussi qu’Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, qui a beaucoup œuvré à l’installation d’Amazon dans son département alors qu’il n’était que député, serait dans la boucle et pourrait se rendre dans un drive à l’occasion de l’annonce de l’accord. Il ne manquerait plus à la Poste que d’installer… des casiers chez les particuliers pour pouvoir déposer les courses, même quand les gens sont au travail. Et pourquoi pas, des casiers réfrigérés, comme ceux que Dia teste actuellement en région parisienne.