La Fnac veut faire de l'Italie sa première filiale étrangère
Après Milan, Gênes et Turin, la filiale de PPR continue sa stratégie de conquête de la « Botte » avec l'ouverture d'un quatrième magasin à Vérone.
À titre indicatif, en ce qui concerne les livres, le panier moyen d'un ménage italien est de 60 EUR par an contre 110 EUR en France. Et la concurrence s'avère difficile avec Feltrinelli et Mondadori dans ce secteur, Ricordi dans le disque, ou encore Trony (Dixons) et Mediaworld (Metro) dans les produits techniques.
Un équilibre attendu dans les deux ou trois ans
Aujourd'hui, la Fnac réalise une progression de 15 à 25 % dans ses trois magasins pour un CA prévu de 48 M EUR en 2002, et 85M EUR en 2003 et compte atteindre l'équilibre d'ici à deux ou trois ans. « L'objectif est de faire de l'Italie notre première filiale après la France », assure Jean-Paul Giraud.À l'international, la Fnac opère dans sept pays et ne prévoit pas de prendre pied ailleurs dans les deux ans à venir. « Nous préférons consolider nos positions là où nous sommes, sachant qu'il faut trois à cinq ans pour atteindre le point mort », lance Jean-Paul Giraud. La part à l'étranger représente 19 % du CA du groupe Fnac contre 8 % en 1995, pour un rythme d'ouvertures deux fois supérieur à celui de la France. Certaines conditions sont requises pour s'implanter dans de nouveaux pays : une population éduquée, au pouvoir d'achat important, et suffisamment nombreuse pour ouvrir cinq magasins, le seuil pour être profitable.
Encore faut-il imposer le concept d'une enseigne réunissant à la fois des produits éditoriaux et techniques, comme le révèle l'échec subi en Allemagne. À l'inverse, la sauce a parfaitement pris en Espagne, en Belgique et surtout au Portugal. À Taïwan, où le concept est testé en attendant de pénétrer l'immense marché asiatique, l'enseigne reste déficitaire, comme au Brésil et en Suisse, les projets en Pologne et en Argentine étant suspendus. Enfin, quatre pays ne seront pas entrepris sans partenaires : les États-Unis et la Grande-Bretagne, pour des raisons financières, le Japon et l'Allemagne pour des raisons culturelles.
Carnet des décideurs

Stéphanie Laval
Directrice des relations investisseurs et de la communication financière de Fnac Darty

Olivier Garcia
Directeur produits (blanc, culturels et produits techniques) de Fnac Darty

Mélanie Hentgès
Directrice marketing et expérience client de Fnac Darty

Walter Ceccucci
Directeur produits au sein du département TV Vidéo du groupe Fnac Darty

Vincent Masson
Directeur des systèmes d'information de Fnac billetterie

Alain Keravec
Directeur Marketpalce de Fnac Darty

Alexandra Suire
Directrice adjointe Régie et Trade de Fnac Darty

Arnauld De Saint Pastou
Directeur de la régie et du Trade marketing de Fnac Darty

Alain Keravec
Directeur Marketplace du groupe Fnac Darty

Régis Koenig
Directeur de la politique services et de l'expérience client du groupe Fnac Darty

Arnaud Averseng
Preésident de France Billet de Fnac Darty

Dan Ohnona
Directeur du patrimoine et de l’expansion Groupe Fnac Darty