
Retour à la croissance… pas attendu avant 2018 pour le marché français du prêt-à-porter masculin. Autant dire une éternité. Selon le cabinet d’études Xerfi, en effet, la courte embellie observée en 2015 – très relative par ailleurs : +0,5% seulement – ne va pas se renouveler en 2016 (-1%), et « il faudra attendre 2018 pour que les ventes rebondissent timidement (+0,5%) », avance Xerfi, qui publie une enquête sur le sujet, intitulée « Les leaders de la distribution de prêt-à-porter masculin cherchent à conforter leurs positions ».
Des prix de vente en baisse
Selon Xerfi, ces difficultés sont en grande partie dues aux « tensions tarifaires », autrement dit à une baisse des prix de vente, -1% en 2016 après, déjà -1% en 2015, « sous l’effet de l’intensification de la concurrence, en particulier sur internet » et, notamment « une surenchère des promotions. » Ainsi, précise l’étude, « près d’un article sur deux de prêt-à-porter masculin est aujourd’hui vendu en soldes ou en promotion. »
40% de part de marché pour les spécialistes
Dans le lot des enseignes, les spécialistes, Célio, Jules ou Devred 1902, de même que les enseignes mixtes, comme H&M ou Zara, s’arrogent d’après Xerfi près de 40% de part de marché. La vente à distance, elle, reste plus faible quand il s’agit de vendre des vêtements pour hommes – 6% du marché environ – que quand il s’agit de mode féminine – 15%.