La publicité digitale tente de plus en plus les distributeurs
S’ils continuent d’investir massivement dans les moyens de communication traditionnels, les distributeurs, au vu de l’évolution des usages des plus jeunes, prennent conscience du potentiel du digital, en particulier sur mobile.
Les distributeurs seraient-ils à l’aube d’un nouvel arbitrage dans leurs investissements publicitaires ? Dans la répartition de leur budget communication, pas de révolution encore, selon la double étude LSA-Facebook (l’une réalisée auprès des professionnels, l’autre auprès des consommateurs). Les armes les plus classiques restent privilégiées. En témoigne l’importance qu’ils accordent à la promotion sur le lieu de vente (PLV) et à la presse, en tête des achats d’espaces.
L’AVIS DES CONSOMMATEURS
Pour autant, les 304 professionnels sondés assurent que l’avenir appartient au digital. Ils sont, en effet, plus de deux sur trois à déclarer que leurs investissements se dirigeront davantage, à l’avenir, vers la publicité via mobiles et 59,6% estiment que leurs efforts seront renforcés sur la publicité en ligne. « Dans le détail, on constate que la distribution non alimentaire est plus tournée vers le digital que l’alimentaire », détaille Brice Vinocour, responsable marketing France de Facebook. Il souligne que les distributeurs alimentaires se privent ainsi d’une partie de leur cible, car la pub en ligne permet à la fois de proposer des contenus géolocalisés et d’atteindre un public plus jeune.
L’AVIS DES PROFESSIONNELS
Une main sur le chariot, le portable dans l’autre
Côté consommateurs, l’étude montre que le smartphone se banalise auprès des 15-39 ans au moment de faire les courses. Près de la moitié des personnes interrogées dans cette tranche d’âge se servent de leur mobile pour comparer les prix (48,5%), 38,4% pour avoir plus d’informations concernant leurs achats et 36% pour faire passer le temps en caisse. Seul bémol à leurs yeux : la crainte, persistante, de transmettre leurs coordonnées bancaires via ce canal...