
Le point commun entre une brosse à dents, un pèse-personne, un pilulier, un bracelet et un pot de fleurs C’est aussi simple qu’un coup de wi-fi : tous ces objets peuvent se connecter sur un smartphone. Et c’est pour votre bien ! Impossible dorénavant d’ignorer que l’on s’est mal lavé les dents grâce à la brosse Kolibree ; que l’on manque de sommeil profond grâce au bracelet-podomètre Jawbone Up, ou qu’il est temps de se mettre à l’ombre grâce au bracelet June mesurant les UV. Mieux, désormais vous pouvez même recevoir des alertes sur votre smartphone si mamie a oublié de prendre ses médicaments (pilulier Medissimo) ou si vos géraniums manquent d’eau ou de lumière (pot de fleurs Meg).
La santé pour les geeks Non, de la prévention pour tous ! « En France, la santé est encore trop souvent vue de manière curative. Ces appareils permettent d’imaginer des progrès en matière de prévention ou même d’accompagnement de traitements médicaux », explique Didier Bollé, PDG de Terraillon, qui a lancé à l’automne 2013 son pèse-personne Web Coach Pop 2.0, qui permet de suivre ses courbes, IMC, masses hydrique et musculaire sur Android. Et cela fonctionne : selon une étude d’Opinion Way pour le fabricant Whithings, 91% des possesseurs d’une balance intelligente estiment qu’elle les aide à gérer leur santé. Un engouement consacré au dernier salon CES de Las Vegas, qui a donné la part belle aux objets connectés santé.
Mais encore faut-il différencier les gadgets des véritables aides à la santé. « Une sélection naturelle se fera selon le bénéfice d’usage. En attendant, les fabricants doivent arbitrer : proposer des appareils “ lifestyle ” ou “ médicaux ” », interroge Didier Bollé. Dans ce dernier cas, il faudra alors veiller à l’interprétation des données recueillies et à leur protection. Au risque de voir demain son dossier médical sur Facebook. V. Y.
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