
"Je n'ai qu'un boucher, qu'un pousseur, alors qu'il en faudrait trois, je ne peux travailler dans ces conditions, c'est comme jouer au rugby sans première ligne", s’est exprimé laurent Spanghero, qui n’avait pas son mot à dire sur la liste des salariés. Il a ajouté que l’administrateur judiciaire qui a décidé des noms "privait l'entreprise des compétences nécessaires au redémarrage".
"Cette liste a été établie en considération des principes juridiques applicables et sur la base de la dernière liste de postes dont il souhaitait la reprise et retenue par le Tribunal de Carcassonne", s’est défendu Christian Caviglioli, à l’origine de la liste.
L’administrateur judiciaire déclare qu’il est "actuellement en discussion avec Laurent Spanghero pour permettre, dans le respect des principes légaux, la réussite de son projet de reprise".