
L’agrandissement de l’Hyper U de Brie-Comte-Robert, l’un des rares en Ile-de-France, a permis à la boucherie de gagner 35 m linéaires, de développer la profondeur de l’offre et d’augmenter ses ventes. Pas de rayon traditionnel, mais un choix de vente tourné sur le libre-service, même si David Wiastershim, responsable du rayon, en bon boucher qui se respecte, semble regretter de ne pas avoir son stand: «Le magasin mériterait un rayon traditionnel, mais c’est aussi une question de personnel.»
Il peut se féliciter de gérer l’offre en volailles LS, contrairement à la plupart de ses collègues d’autres enseignes, qui voient ces viandes sortir de leur périmètre. Du coup, la part du rayon atteint 8,3 % du chiffre d’affaires du magasin. Les volailles, dont les volumes de consommation ne cessent d’augmenter en France, sont particulièrement choyées.
Si l’Hyper U lui consacre, de manière classique, une partie du mur LS, elle dispose «d’un beau bac pour les poulets, plus vendeur qu’un mur». Le résultat est là: les volailles génèrent 30 % du chiffre d’affaires des viandes, soutenu aussi par la gamme Bien Vu et par des opérations promo de taille. Exemple: 600 poulets prêts à cuire d’élevage industriel rentrés la troisième semaine d’octobre.