
L’association française des choucroutiers tire la sonnette d’alarme ! Une mauvaise récolte en 2013 (- 30 % de rendement par rapport à 2012) et une absence de revalorisation des couts auprès de la grande distribution met les 17 entreprises du secteur en péril.
Ce marché, qui pèse 53 000 tonnes en France pour un chiffre d’affaires approximatif de 40 millions d’euros, est réparti entre les ventes à la coupe de produits frais, en conserves, le dernier tiers est vendu aux industriels de l’agro-alimentaire.
"Moins cher que le brut"
« Notre produit est parfois vendu moins cher que le chou brut en vrac », se lamente Claude Thébault, président de l'association. L’achat du chou brut est vendu 70 euros la tonne environ.
Avec les aléas climatiques de 2013, les prix ont flambé « et les distributeurs ne répercutent pas cette hausse » se lamente Claude Thébault. Pour tenter de redynamiser la consommation du légume, et donc la filière, l’organisation mise sur de nouveaux usages culinaires autour du légume. Ou comment sortir le chou... de la choucroute.