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Il y a les mois positifs dont les progressions mettent du baume aux cœurs commerçants. Il y ceux qui chutent et les démoralisent d’autant. Février 2015 ne se range dans aucune de ces catégories. En effet ce mois fait plutôt du «sur-place ». L’activité du commerce de détail spécialisé finit en effet le mois de février 2015 à + 0,3 %. Soit à un niveau quasi étal par rapport à février 2014. Ceci à périmètre comparable, selon l’enquête de panel mensuel de Procos, avec 50 enseignes interrogées sur leurs performances dans 50 pôles de référence, situés dans 15 agglomérations.
Décalage de 15 jours des vacances d’hiver
Il faut dire que le mois de février 2014 avait fini à + 1,4 %, ce qui rapporte cette évolution à un historique relativement favorable. En revanche, les décalages calendaires n’ont pas joué : février 2015 comptait le même nombre de jours ouvrables (avec le même nombre de samedis) que février 2014. Les conditions climatiques, très proches des normales saisonnières, se sont révélés neutres également. «Le décalage d’environ 15 jours des vacances d’hiver a pu en revanche modifier certains comportements d’achat des Français » note le communiqué de Procos.
La périphérie l’emporte sur le centre-ville
Dans cette actualité plutôt neutre, il faut considérer les lieux de commerce pour trouver quelques contrastes dans les évolutions. Si le commerce de périphérie finit le mois de février à + 1 %, les formats de moyennes surfaces s’y détachent à + 1,7 %, tandis que les boutiques en galerie marchande affichent un + 0,3 % en demi-teinte. Ne cherchez pas mieux dans les commerce de centre-ville qui bouclent le mois à - 1,1 %. Les boutiques de rez-de-chaussée commerçants étant plus dépressives (- 1,7 %) que les boutiques en galerie marchande (- 0,7 %).
La Saint-Valentin manquée !
De l’hétérogénéité commerciale, on en trouve encore en comparant les secteurs d’activités. Bien orientés, vous trouverez le secteur de la culture des loisirs et du sport, ainsi que celui de de l’équipement automobile. En revanche le communiqué souligne que «les enseignes associées aux achats-cadeaux ont toutes manqué la Saint-Valentin ». Las, Cupidon ! Et comme si ceci en découlait, la chaussure et la restauration restent les plus à la peine. Mars rimera-t-il avec renouveau ?