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Décidemment, l’étude de la fédération Procos sur le taux de vacance des centres commerciaux fait des vagues ! Le numéro un de l’immobilier commercial européen, Unibail-Rodamco avait été le premier à réagir en contestant le taux de de 6,5% attribué à ses centres. Pour lui opposer le « très officiel » 2,5% publié lors des résultats semestriels du groupe mi-2014. Au tour du Conseil National des Centres Commerciaux «d’apporter un démenti formel aux chiffres de vacance rendus publics lors de la conférence de Presse tenue le 5 novembre par l’organisation Procos » par la voix de Jean-Michel Silberstein, Délégué Général du CNCC.
«Une méthodologie totalement erronée »
Et de préciser «à l’occasion de cet évènement il a été fait mention de taux établis suivant une méthodologie totalement erronée concernant le patrimoine des adhérents les plus significatifs de notre organisation. Le Conseil National des Centres Commerciaux dénonce une méthode de calcul douteuse qui ne reflète en rien la réalité des taux de vacance des centres commerciaux des sociétés visées. Pour information, il existe un standard stable et incontestable généralement utilisé par la profession qui est défini par l’European Public Real Estate Association. ».
Réponse de Procos le 12 novembre
Le CNCC laisse le soin à chacune des sociétés mises en cause de procéder à la rectification, « si elles le jugent utile ». Nous avons nous-mêmes reproduit le «mapping de la discorde » diffusé et commenté lors de la conférence. Qui, selon trois typologies de promoteurs immobiliers – les opérateurs de niches, les foncières de groupes alimentaires et les grandes foncières – corrélait autant de niveaux de taux de vacance. Joint par LSA, ce lundi 10 novembre, Procos a précisé qu’il répondrait dès mercredi à ces contestations par voie de communiqué.