
Naturellement, le "Horsegate" a impacté les plats cuisinés surgelés à base de pâtes et de viande. Mais les coups d’éclats en chaine qui ont touché de nombreuses marques ont conduit à une défiance généralisée des consommateurs. C’est que ce dévoile l’analyse de SymphonyIRI.
Pas de report
"Les plats cuisinés en conserve ont également subi assez fortement les effets de cette crise. Il n’y a pas eu de report sur les plats cuisinés frais, bien au contraire", observe le communiqué du paneliste. Il en conclut que la méfiance des consommateurs a été générale sur les produits cuisinés transformés, durant les deux semaines qui ont suivi le scandale, du 11 au 24 février.
Au cours de la première semaine, les autres plats cuisinés surgelés, notamment à base de produits de la mer ont aussi été violemment affectés (-12%) mais la situation s’est normalisée ensuite.
Estimations des pertes
Le cabinet estime que le nombre de produits achetés est proche de 3 millions. La baisse des ventes des plats cuisinés surgelés à base de viandes ne représente que 25% des pertes totales (2.2 millions d’euros). Les effets sont finalement plus importants en masse sur les autres produits surgelés, qui accuse un manque à gagner de près de 4 millions d’euros.
Des gagnants à l’horsegate ?
"Certaines familles de produits enregistrent des taux de croissance inattendus et de fortes ruptures de tendance", note encore le communiqué. C’est notamment le cas des des produits élaborés de volaille avec + 10 % des ventes sur les deux semaines qui ont suivi l'annonce de la viande de cheval à la place du boeuf dans des plats surgelés, les panés frais de type cordons bleus ont bondi de +9.6% , les pâtes alimentaires (+6.5%) et les sauces tomates (+5.9%) ont aussi profité de ces produits carnés boudés.