
De toutes les marques de gels douche, quelle est l’exception Le Petit Marseillais : l’une des seules à ne pas faire de déodorants… Jusque-là. En effet, la marque de Johnson & Johnson attendait d’être bien établie sur ses secteurs avant de se diversifier. Ainsi, après les savons solides,
les savons liquides, les gels douche, le capillaire et les soins du corps, la voilà donc ce segment. Un gros lancement, dans le quatrième rayon de l’hygiène-beauté, qui pèse 457 M €. Et dont près de la moitié du chiffre d’affaires de marques comme Ushuaïa (Lascad) ou Sanex (Colgate) est réalisé sur les déodorants.
LES PLUS
Une arrivée logique.
Des fragrances originales.
Quand Monsavon, Nivea, Cadum et Dove y sont également. « 97% des consommatrices ont répondu que la marque était légitime sur ce segment », assure Claire Coppard, responsable du digital et du développement des nouvelles catégories. La marque a soigné ses fragrances, deuxième critère de choix pour les déodorants. Elle y a inclus une technologie neutralisante d’odeur, brevetée. Les quatre références – rose, thé vert, fleur d’oranger et karité (PVI entre 3,35 et 3,70 € les sprays et jusqu’à 3,95 € les roll-on) – sont sans sel d’aluminium et sans paraben. Quant à la compression, initiée récemment par Unilever, « c’est quelque chose que nous regardons de près », assure David Frappart, directeur marketing pour Johnson & Johnson. La marque sera présente durant onze semaines en télé, ainsi qu’en affichage, sur internet, et en entrées de magasin. E. G.
Le moins
Une différenciation par le parfum qui pourrait être plus assumée.