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Les trois dernières années auront été rudes pour les ménages, selon les derniers chiffres du Bipe. Le pouvoir d’achat « ressenti » a baissé de 2,2 % en 2011, 1,7 % en 2012 et 1,2 % en 2013. En cause, trois facteurs principaux : la forte hausse de la fiscalité, de 4,3 % en 2013, celle des dépenses contraintes, comme les loyers ou l’électricité, de 2,2 % et enfin la montée du chômage, qui ampute les revenus des salariés licenciés.
Pour 2014, les prévisions semblent meilleures, et pourtant, les dépenses contraintes vont continuer de grimper à +2,4 %, de même que la fiscalité de 4 %. Mais grâce à l’assainissement de la situation de l’emploi, le pouvoir d’achat ressenti – celui qui est dédié aux dépenses courantes et qui est le plus volatile – devrait s’améliorer très légèrement de 0,1 %. Les ménages eux-mêmes semblent avoir assaini leur situation en remboursant leurs emprunts, ce qui diminue légèrement la hausse de leurs dépenses contraintes.
Reste à ce que ces prévisions soient confirmées. Les multiples mesures décidées par le gouvernement, avec l’allégement de coûts salariaux, pour un montant de 41 milliards d’euros, qui devraient générer 200 000 emplois, mais aussi la réduction de 50 milliards de dépenses publiques, qui pourraient avoir un effet récessif, ne permettent pas encore de savoir quelles en seront les conséquences pour le pouvoir d’achat et la consommation. A date, elle recule…